Algérie

Bréves de l'Est



Bréves de l'Est
SKIKDA : Journée d'étude et d'information sur l'inscription à l'examen de la 5e par internetL'Office régional des examens et des concours, en collaboration avec la direction de l'éducation de Skikda, a organisé, dimanche au Technicum Abdeslem-Boudebza, une journée de formation et d'information sur l'inscription des candidats à l'examen de la fin du cycle primaire. En effet, pour la première fois, l'inscription pour cet examen des 600 000 candidats à la 5e s'effectuera via internet, après que cette opération ait touché les cycles moyen et secondaire durant les années précédentes. Cette journée de formation au profit des directeurs et inspecteurs a vu la participation d'un groupe d'élèves candidats à l'examen de la fin du cycle primaire pour une opération d'inscription sur un site virtuel créé pour la circonstance, et qui a été d'ailleurs très appréciée par ces élèves qui ont magnifiquement manipulé l'outil informatique. Des explications ont été fournies par les responsables de l'office régional sur les différentes phases de l'inscription. La leçon d'ouverture de la rentrée scolaire, qui a concerné les bienfaits de l'utilisation des technologies de l'information, a été donc mise en pratique cette année dans le cycle primaire. À signaler que le délai pour les inscriptions via internet a été fixé pour le 15 novembre prochain.
A. Boukarine
OUM EL-BOUAGHI : Les habitants du bidonville Fallity bloquent la RN10
Alors qu'il y a quelques semaines seulement une première tranche des habitants du bidonville de Fallity a été relogée par les autorités locales dans le cadre du programme de résorption de l'habitat précaire (RHP), à Aïn Beïda notamment, d'autres résidants ce même bidonville ont observé, avant-hier, un sit-in et bloqué la RN10 pendant plusieurs heures.
Les protestataires exigent leur relogement immédiat dans de nouveaux logements localisés au niveau du POS A. Cependant, sur le terrain les choses ne sont pas faciles, lorsqu'on sait que pas moins de 18 000 demandes de logements sociaux sont enregistrées par la municipalité, et que l'offre est de loin insignifiante par rapport à la demande. Une situation qui exige la sérénité et la patience, et une gestion par priorité et par étape comme préféré par les responsables locaux, jusqu'au démantèlement définitif du dernier bidonville de la ville de Aïn Beïda.
K. MESSAAD
Djamma El-Kebir (COLLO) : La salle d'ablutions fermée
Rouverte aux fidèles il y a à peine six mois après sa restauration, la mosquée Djamaa El-Kebir de Collo est de nouveau partiellement fermée. Cette fois-ci, c'est la salle des ablutions qui est jugée inexploitable par le comité de mosquée. Pourtant, les travaux de restauration en question ont nécessité plusieurs années de fermeture et plus de 4 milliards de centimes en guise de budget.
En effet, dans le cadre de son éventuel lifting, cet espace est fermé aux fidèles. Or, peut-on concevoir une mosquée de la dimension de Djamaa El-Kebir, classée monument national, sans salle d'ablutions '
Le pire, selon les fidèles, est que c'est seulement une fois la salle d'ablutions fermée que les initiateurs du projet se sont lancés à la recherche des fonds pour financer les futurs travaux. Cette façon d'agir a, elle aussi, choqué les donateurs habitués, surtout que les estimations en besoins de financement sont de l'ordre de 6 millions de centimes. Une telle somme pour mettre à niveau une salle des ablutions déjà existante est jugée indécente par les fidèles.
Les travaux dans les mosquées, essentiellement financés par des donateurs particuliers, ne sont soumis à aucune procédure de marché. Un vide juridique qui laisse libre cours à tous les dépassements, surtout que le sujet est très sensible car il touche le côté affectif et religieux des citoyens. En tout cas, pour nos différents interlocuteurs, avec 6 millions de dinars, les fidèles peuvent construire une mosquée en milieu rural et non juste donner un coup de rajeunissement à une salle d'ablutions de 40 m2 au plus.
MOURAD K.
Accidents de la circulation à Mila : Un mort et trois blessés à Oued Athmania
La petite localité d'Oued Bouykor (commune d'Oued Athmania, au sud de Mila) a été, dimanche matin, le théâtre d'un tragique accident de la circulation qui a fait un mort et trois blessés, selon la Protection civile. L'accident s'est produit à 7h, quand un camion Huyndai H100 et une voiture touristique Kia Picanto se sont télescopés de plein fouet. Un passager de la voiture, B. F., 33 ans, a trouvé la mort sur le coup, selon notre source, alors que trois autres personnes ont été blessées, dont une grièvement. Selon la Protection civile, deux hommes âgés de 21 et 37 ans, ont eu des fractures aux membres inférieurs et des blessures à la tête et au visage. Ils ont été évacués par la Protection civile, à l'hôpital d'Oued Athmania. Le troisième blessé, dont l'état est jugé grave, a été transféré au CHU de Constantine. Le concerné, un homme, B. A., souffre d'une fracture à la jambe droite et de nombreux traumatismes crâniens. Une enquête a été ouverte par les services de la Gendarmerie nationale en vue de déterminer les causes exactes de ce dramatique accident.
Kamel BOUABDELLAH
CONSTANTINE : Des chiens errants terrorisent les habitants de Ali-Mendjeli
Les citoyens de plusieurs cités de la nouvelle ville Ali-Mendjeli à Constantine se plaignent de la prolifération des chiens errants dans leur quartier. Ils se disent terrorisés par des chiens affamés, se déplaçant en meutes, tard le soir et très tôt le matin. Beaucoup de personnes prennent la précaution de se munir de bâtons pour dissuader ces bêtes menaçantes, mais ce n'est pas évident, fait remarquer un septuagénaire, qui tient mordicus à faire sa prière d'el-fedjr à la mosquée. "Ils sont partout, et ils ne sont pas inoffensifs, ils sont dangereux, sans compter le risque de rage. On ne comprend pas pourquoi le problème n'est pas pris en charge par les services compétents de la commune, ils attendent une catastrophe et des morsures avec des cas de rage ou quoi '", dit-il. À la cité El-Istiqlal, des dizaines de chiens errants squattent les lieux dès la tombée de la nuit. "Ils font un boucan d'enfer autour des poubelles, réveillant les habitants, surtout les enfants en bas âge, qui sont très effrayés", fera remarquer une jeune mère de famille.
Houda CHIED
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