Algérie

Brèves de l'Est



Brèves de l'Est
Bordj Bou-arréridj: Quand l'hygiène fait défaut
Un phénomène prend de plus en plus d'ampleur ces derniers temps. En effet, il devient pratiquement impossible de trouver un espace, même minime, en bord de route dépourvu de bouteilles ou de tessons de verre. Le visiteur ou l'habitant de Bordj Bou-Arréridj, qui voudrait s'offrir un moment d'évasion dans les forêts, les prés et rivières avoisinants, découvrira l'ampleur de ce phénomène qui ternit l'image de toute la wilaya. "Dans certains endroits, il faudrait l'intervention d'équipes spécialisées avec un matériel lourd et adéquat pour se débarrasser des bouteilles et autres canettes et débris de verre", dira un habitant de Lachbour, à la sortie nord de Bordj Bou-Arréridj. En ville, pour rappel, malgré l'existence des débits de boissons alcoolisées autorisés, le nombre de beuveries clandestines et à ciel ouvert ne cesse d'augmenter ainsi que le nombre de consommateurs. Le seul lieu où préfèrent s'approvisionner les adeptes de Bacchus est le dépôt d'un dépositaire censé vendre en gros. Les clients n'ont d'autre choix que d'emporter leur produit pour le consommer dans la nature. Une fois vidées, canettes et bouteilles sont jetées, parfois aux abords même d'écoles primaires où les enfants arrivent avant les éboueurs. Sinon, dans la soirée, ce dépôt est relayé par les revendeurs à la sauvette, et là on peut même se payer le luxe de se faire livrer à domicile. En plus des endroits fixes, la consommation tout en roulant dans une voiture, généralement de location, permet au groupe de boire et fumer du kif sans être gêné ni par les riverains ni par les services de sécurité. Mais cette façon de consommer répand des bouteilles vides, des tessons de verre et des canettes dans la ville et sa périphérie et cause de nombreux accidents de la circulation. C'est une véritable menace pour l'environnement et pour les habitants.
Chabane BOUARISSA
Sétif: Des citoyens dénoncent l'augmentation des tarifs de transport
Les habitants de Aïn Arnet, Khalfoun, Lahchichia, Aïn Abessa et El-Bohaira ont manifesté leur mécontentement, lorsqu'ils ont pris connaissance, dans la matinée d'hier, de la nouvelle augmentation des tarifs de transport de l'ordre de 5 à 10 DA, affichée dans les bus. En effet, la tarification est passée de 15 à 20 DA entre Sétif et Aïn Arnet à une distance de 6 kilomètres. Entre Sétif et Aïn Abessa, le tarif est passé de 25 à 35 DA, dont la distance ne dépasse pas une vingtaine de kilomètres. Même constat avec les agglomérations de Khalfoun, El-Bohaira et Lahchichia qui connaît une hausse de 10 DA, soit de 20 à 30 DA. Cette augmentation qui a coïncidé avec la rentrée sociale est très mal reçue par les chefs de famille. "On n'arrive pas à comprendre cette nouvelle hausse, il y a déjà eu une augmentation l'année passée", nous dira un habitant de Aïn Arnet. Et d'ajouter : "Je prends le bus quatre fois par jour au minimum, ce qui me coûtera dorénavant 80 DA/jour, et mes enfants étudient à Sétif, cela devient insupportable." Pour les transporteurs, cette hausse est logique, du fait que les charges des bus, dont les pièces de rechange, sont très élevées, ajouter à cela la saturation des lignes, au vu du nombre de transporteurs.
Amar LOUCIF
Hammam n'bails (GUELMA): Des riverains pénalisés par l'oued
Hammam n'Bails, chef-lieu de daïra, à une quarantaine de kilomètres de Guelma, s'illustre par son relief montagneux, ses mechtas éparses et ses hivers rigoureux. Cette localité rurale qui poursuit inlassablement son développement économique est confrontée aux nuisances d'un oued intra-muros, qui pénalise la qualité de vie des milliers d'habitants. Les autorités locales ont entrepris l'assainissement de cet oued, mais les travaux ont pris du retard. Des familles résidant à la cité Sebti-Hessainia sont incommodées par les odeurs nauséabondes émanant de ce cours d'eau qui charrie des ordures déversées par des riverains peu scrupuleux. Selon des pères de famille qui se sont rapprochés de nous, cet oued présente un danger lors des crues hivernales qui engendrent l'inondation des habitations. Le président de l'APC, conscient de ces désagréments, vient de dégager une enveloppe financière pour ériger un canal de protection de cette cité menacée.
Hamid BAALI
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