Algérie

Bréves de l'Est



BISKRA : Première session 2013 de l'APW
L'APW a fait, ce week-end, sa première rentrée 2013. Dans une assemblée générale ordinaire tenue au siège de la wilaya en présence du wali et des autorités locales, les élus locaux ont planché sur l'ordre du jour présenté par le bureau de l'APW-RND. Parmi les points retenus, le bilan des commissions de l'APW établi après des visites de travail dans différentes communes. Un rapport sur l'état des lieux dans le secteur de l'éducation ou les sureffectifs, la vétusté de certains établissements scolaires, les problèmes de chauffage dans les écoles primaires et de climatisation dans les collèges et lycées ont été passés en revue. A l'approche de l'été, le problème de la qualité des eaux servies par le réseau AEP dans plusieurs communes a également été soulevé. Lors de son intervention, le président de l'APW ne ménagera pas les nouveaux élus en critiquant leur méthode de travail au niveau des communes. 'Certains font de l'opposition aux programmes de développement juste pour le plaisir de s'opposer, cette manière de faire ne sera plus tolérée", dira t-il. Continuant sur sa lancée, le président de l'APW avertira 'qu'à la prochaine session, il ne se gênera pas de citer nommément les personnes qui bloquent le processus de développement de la wilaya". L'autre point noir soulevé par l'une des commissions de suivi des problèmes de la cité sera le plan de circulation dont les contours sont devenus aujourd'hui obsolètes et nécessitent une étude plus approfondie. La surcharge du parc de véhicules tend à étouffer de jour en jour, cette cité vouée au tourisme. Poursuivant leur ordre du jour, les élus de Chaïba et d'El Hadjeb exprimeront le souhait de voir la création d'établissements de formation professionnelle en particulier pour les filles qui ne peuvent se déplacer régulièrement vers les instituts trop éloignés de leur domicile familial. Les fellahs quant à eux continuent de revendiquer une autorisation de forage sur leurs plantations, action interdite par les services compétents qui craignent une anarchie dans l'utilisation de l'eau pouvant aller vers des conflits, voire à l'assèchement des nappes souterraines.
H. L.
Baie de Collo : Marées rougeâtres, plus de peur que de mal
Des marées rougeâtres sur la surface de la mer aperçues ces derniers jours au niveau de certaines zones de la baie de Collo ont engendré des inquiétudes parmi une partie de la population croyant à une pollution marine mais pas parmi les gens de la mer qui ont déjà vécu ce phénomène au mois d'avril 2009 et de surcroît avec une plus grande ampleur. C'est un phénomène rare certes, mais naturel sans risque tel qu'expliqué après des prélèvements et des analyses effectués par un laboratoire spécialisé qui avait conclu à un bloom phytoplanctonique( micros algues non toxiques). Cela n'a pas empêché le bateau de recherche 'Grine-Belkacem", du CRPDA (Centre de recherche et de développement de la pêche et de l'aquaculture de Bou-Ismaïl (Tipasa), en mission d'évaluation des ressources halieutiques particulièrement les petits pélagiques lors de son passage vendredi dernier sur la côte skikdie, de prendre des prélèvements. Ce genre de phénomènes a été également vu au niveau de la baie de Jijel et ce bateau de recherches avait également pris des prélèvements lors de son passage dans cette wilaya avant son arrivée à Skikda. A. BOUKARINE
JIJEL : Deux jeunes électrocutés à la cité Zaâmouche
Deux jeunes hommes âgés de 21 ans et 23 ans ont été électrocutés, jeudi, à la cité Zaâmouche à quelques encablures du chef-lieu de la commune de Taher (15 kilomètres à l'est de Jijel). Selon nos sources, les victimes qui faisaient des travaux de réhabilitation d'une maison, ont touché au câble d'électricité par inadvertance ce qui a provoqué leur électrocution par la ligne à haute tension. Les agents de la Protection civile sont intervenus sur le champ pour évacuer les victimes vers l'hôpital de Taher. Selon l'officier Zoubir Laâchibi, responsable de la cellule de communication de la Protection civile de Jijel, les victimes ont été atteintes de brulures au troisième degré. Leur état est jugé très grave, avons-nous appris de source médicale.
Mouloud SAOU
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