Algérie

Brèves de Kabylie



Le CFPA de Timezrit aux oubliettesEn dépit de sa réhabilitation après le séisme de 2003 et après avoir fonctionné pour une durée de deux ans après sa réception en 1999, le CFPA de Timezrit tarde à ouvrir ses portes aux jeunes de cette commune. Doté de trois salles, trois bureaux et d'un logement de fonction, sa mise en service bute, selon le 2ème vice-président de l'APC, sur le manque de matériel et de formateurs. Les responsables de la direction de la formation professionnelle se sont montrés « hésitants » quant à la dotation dudit centre en matériel nécessaire pour son ouverture. « A chaque fois ils invoquent le problème sécuritaire et le risque de subtiliser le matériel », explique notre interlocuteur, source qui déplore l'absence d'infrastructures culturelles dans cette localité. Des logements en attente d'attribution à Chabet El AmeurQuarante six logements socio-locatifs sont à l'abandon et en attente d'attribution depuis l'an 2001 à Chabet El Ameur. « Construire des logements et les laisser par la suite à l'abandon, voilà ce que sont en train de faire nos responsables. Nous vivons dans la précarité la plus absolue alors que des logements achevés depuis longtemps sont devenus des refuges pour les pigeons », se plaignent des habitants du Groupement-sud, un quartier constitué de gourbis datant de l'époque coloniale. Ceux-ci ajoutent que ces logements ont été squattés en 2001 avant d'être libérés pour se retrouver à l'abandon. Les logements en question sont, de l'avis des citoyens rencontrés sur place, très exigus et ne satisfont pas les besoins des familles nombreuses. Par ailleurs, il est utile de souligner que 54 logements à caractère social sont occupés par des squatteurs depuis le 12 juin 2001.Commerce informelLe commerce parallèle devient une activité « normale » dans la commune de Bordj Menaïel et ce au détriment des commerçants légaux qui se plaignent de la concurrence déloyale. En effet, des kiosques de fortune, sous forme de baraques en zinc ou en parpaing poussent comme des champignons. Que se soit au niveau des arrêts de bus ou devant l'école primaire Ben Badis ou ailleurs ces baraques polluent la ville et participent à sa clochardisation. Les jeunes commerçants qui se contentaient par le passé d'étaler leur marchandise à même le sol en piétinant la voie publique ont ainsi décidé d'aménager des magasins pour y vendre divers produits sans aucune autorisation et sans être inquiétés par les autorités. Ces activités, faut-il le souligner, restent à l'origine d'un majeure partie de l'anarchie et de la saleté dont souffre cette grande ville de la wilaya de Boumerdès.


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