Carrefour Amar-Khodja : Un projet de trémie en étudeLes autorités locales envisagent de mettre en place une nouvelle trémie au niveau de l'un des points noirs de la ville de Bouira, à savoir l'intersection entre la RN18 et la RN05, à proximité du quartier Amar-Khoja, juste à côté de la gare routière Ali-Aïgoune de Bouira. D'ailleurs, la semaine dernière, lors d'un conseil de wilaya dédié au développement local, le wali de Bouira a préconisé une étude de faisabilité d'une trémie. L'actuel carrefour Amar-Khodja est une source d'encombrement et d'embouteillage. Les centaines d'automobilistes empruntant quotidiennement cet axe névralgique de la ville de Bouira vivent un réel calvaire. Aussi bien ceux qui vont vers les communes de Aïn Bessam et Aïn Türk, ou bien ceux qui souhaitent pénétrer l'autoroute Est-Ouest, vers Béjaïa ou bien Alger, ou simplement entrer en ville. Les automobilistes doivent patienter et rouler pare-choc contre pare-choc, plus d'une demi-heure, afin de sortir de ce goulot d'étranglement. Pis encore, les piétions qui traversent ce carrefour, pour regagner l'arrêt de bus menant vers l'arrêt de Harkat, se retrouvent parfois victimes de certains "fous du volant" qui n'hésitent pas à appuyer sur le champignon, en "grillant" au passage les feux tricolores qui viennent d'être installés récemment.R. B.Bouderbala : Une commune hors du tempsLa commune de Bouderbala, relevant de la daïra de Lakhdaria, 60 km à l'ouest de Bouira, continue de vivre hors du temps. Le chômage, selon les statistiques de 2015, touche près de 45% de la population de moins de 40 ans et les projets de développement sont quasi inexistants. Cette région, frontalière avec la wilaya de Boumerdès, a terriblement souffert des affres du terrorisme durant la décennie noire. Un drame qui a plongé la localité dans l'isolement et l'abandon. Aujourd'hui, les séquelles de ces années sont encore présentes dans l'esprit des villageois. Ces derniers tentent de relever la tête en aspirant à des lendemains meilleurs. Mais cette aspiration se heurte contre la misère, le sous-développement et la précarité. Pas de commodités, pas de projets structurants et encore moins les infrastructures. Parmi les carences enregistrées, on retrouve en tête de liste les raccordements au réseau d'AEP et l'électrification rurale. En effet, les habitants des nombreux villages de Bouderbala ne sont pratiquement pas alimentés en eau potable, quand bien même le chef-lieu de la commune est alimenté à partir du barrage Koudiet Acerdoune. Autre point noir relevé, l'aménagement des routes menant à cette localité enclavée. Ainsi, tout au long du CW2 reliant Zbarbar aux autres localités, ainsi que la RN29, aucune route n'est bitumée, aucun chemin balisé, ni même le moindre petit tronçon aménagé. Tout n'est que sentiers sinueux, pistes crevassées. S'agissant des structures de santé, elles sont largement en deçà des attentes, car à Bouderbala, il n'existe aucun établissement public de santé de proximité (EPSP). Il y a un seul dispensaire situé dans la localité d'Ouled Chalabi, qui accueille les malades.RAMDANE B.
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Posté Le : 06/03/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Régional
Source : www.liberte-algerie.com