Brêves de Annaba

74 000 emplois créés en 2011
Selon la Direction de l'emploi de la wilaya de Annaba, au cours de l'année 2011, 74 000 postes de travail ont été créés, dont plus de
15 000 permanents, au niveau de différents secteurs. Ces postes d'emploi, ajoutés à ceux créés durant les années précédentes, ont ramené le taux de chômage aux environs de 10%. Cela a été rendu possible grâce aux différents dispositifs mis en place par les pouvoirs publics et qui ont été plus ou moins efficaces. La Cnac, l'Ansej et l'Angem ont fourni près de la moitié des postes permanents par la création de microentreprises de transport, prestations de services, commerce, agriculture' Le reste a été pris en charge par les multiples formules d'emploi à durée déterminée avec la possibilité pour l'employeur de maintenir les jeunes diplômés au niveau des entreprises pour bénéficier des mesures de facilitation et d'exonération accordées par l'Etat. Daip, CID ou CPE ont profité à des milliers de jeunes en vue d'une insertion professionnelle dans les administrations publiques. Pour revenir au taux officiel de chômage, qui est aujourd'hui de l'ordre de 10%, il faut dire que ce chiffre ne reflète pas la réalité dans la mesure où les données sont faussées par les critères de recensement de cette tranche de la population. Ainsi, ne sont pris en compte que les postes d'emploi officiellement déclarés, alors que beaucoup d'emplois sont assurés par l'informel et le travail au noir sur les chantiers de construction. Certains activant déjà dans ces secteurs non déclarés profitent aussi des dispositifs d'emploi mis en place.
Le tramway sur la bonne «voie» '
Selon le directeur des transports de la wilaya de Annaba, le tramway a trouvé son «chemin» et tout est maintenant prêt pour que ce projet sorte définitivement du «tunnel». Après l'avis d'appel d'offres lancé, il y a quelques mois, c'est finalement à un bureau sud-coréen spécialisé qu'ont été confiés les études et le suivi du projet, pour un budget de 1,325 milliard de dinars. Les études, qui prendront en compte l'itinéraire tracé allant de la cité Kouba jusqu'à la localité d'El Bouni, en passant par la Menadia, la gare Sntf, la rue de l'ALN, la station Kouche, le boulevard d'Afrique, la cité Safsaf et Sidi Achour, dureront 16 mois. Quant au suivi, il prendra 39 mois. Si les travaux prévus avancent au rythme espéré, le tramway de Annaba sera opérationnel en 2016. Rappelons que ce projet a fait précédemment l'objet de deux études, la première avait été confiée au bureau d'études Semaly (Lyon) et Transurb-Technirail (Bruxelles) pour 23 360 000 DA et qui, au bout de 18 mois, avait présenté ses travaux en janvier 2007 à la commission de wilaya. L'étude en question avait été rejetée du fait qu'elle n'avait pas pris en considération certains arrêts, ainsi que l'avis des riverains pour, ensuite, être confiée à un autre bureau d'études. «Le dossier bien ficelé a été déposé devant cette commission, pour ensuite être rejeté du fait que celui-ci ne comporte pas le visa de la commission nationale des marchés, parce qu'entretemps, la loi sur les marchés a été modifiée. Et donc, c'est un retour à la case départ», avait déclaré, dernièrement, le directeur des transports. Cette fois, le dossier a été visé par la commission nationale des marchés et, apparemment, tout a été fait pour que ce tramway puisse enfin être mis sur rails.
Sidi Amar : 8 millions de DA pour l'éclairage public
Huit millions de DA ont été consacrés dernièrement par la commune de Sidi Amar pour l'amélioration du cadre de vie des citoyens à H'djar Eddis et à El Gantra. Cette somme sera dépensée pour la remise en état de l'éclairage public dans ces cités. Selon les services techniques de la commune, les entreprises chargées de la réfection des lampadaires et de leur mise en état ont déjà été choisies et commenceront les travaux dans les tout prochains jours. Toutefois, en ce qui concerne le ramassage des ordures ménagères dans cette localité, distante d'à peine 10 km du chef-lieu de wilaya, beaucoup reste à faire. L'incivisme des citoyens et le manque de moyens de la commune ont fait que des détritus s'accumulent un peu partout, créant bien des désagréments aux habitants.