Algérie

Brèves



Biens de l'état : Des centaines de locaux OPGI non exploitésL'OPGI de Boumerdès peine à trouver des exploitants à ses locaux commerciaux sis au niveau des rez-de-chaussée des blocs d'habitation. On en trouve au niveau de toutes les cités réalisées ces dernières années à travers la wilaya.
Des centaines ont des rideaux éventrés tandis que d'autres sont totalement abandonnés ou devenus des lieux de rencontre pour les délinquants. Cela se passe au moment où des milliers de jeunes artisans ne trouvent pas où développer leurs activités. Cet état de fait cause en effet un énorme manque à gagner à l'Etat. Pour certains, ce problème est dû à la cherté des prix et des modalités de cession arrêtés par l'OPGI.
Selon nos sources, sur un parc de plus de 3975 locaux, seuls 1751 ont été cédés. Ces biens sont vendus par adjudication, mais le bénéficiaire continuera à payer la location jusqu'à ce que l'Etat décide de le lui céder définitivement. Sauf que le montant de la location n'est jamais pris en compte lors du payement du prix du local, ce qui empêche les concessionnaires de devenir propriétaires à part entière.
LPA : La longue attente des souscripteurs
Certains ont été arnaqués par des entrepreneurs sans scrupule tandis que d'autres dénoncent le non-respect des plans initiaux et les délais de réalisation de leurs logements. Tous les programmes d'habitat de la wilaya de Boumerdès avancent sauf ceux inscrits dans le cadre de la formule LSP/LPA. Selon nos sources, 4750 LPA connaissent des retards dans la réalisation. Même le quota des 1000 LPA répartis en 2018 sur une dizaine de communes de la région n'a pas démarré. A Naciria, deux chantiers (100+76) patinent depuis 2016 tandis qu'un autre (50) n'est pas encore entamé au grand dam des postulants. A Bordj Menaiel, des protestations sont enregistrées en raison du blocage du chantier des 130 LPA, mais la situation n'a pas changé. A Boumerdès, une centaine de citoyens avaient versé 70 millions de centimes à un promoteur en 2016 avant que le projet (100 +50) ne lui soit retiré par les autorités. D'autres souscripteurs dénoncent le chantage des entrepreneurs qui leur exigent le versement de la 2e et 3e tranches avant l'obtention des contrats VSP et autres documents leur permettant de bénéficier de l'aide du Fnpos.
Projets d'AEP : Des oppositions non levées
Les oppositions freinent énormément le développement dans la wilaya de Boumerdès. Il y a un mois, un conseil de wilaya a été tenu pour débattre de cette problématique, mais les solutions tardent à venir.
Le wali a fait état d'une quinzaine de projets du secteur de l'énergie qui sont bloqués à cause d'oppositions de propriétaires terriens. A Afir, deux stations de pompage réalisées à coups de milliards tardent à être mises en service à cause «du diktat» de deux familles et quelques habitants de la commune voisine de Baghlia. «A Benhamza, il ne reste qu'un branchement au réseau électrique pour que notre commune puisse recevoir l'eau de Taksebt. Deux familles s'y opposent et exigent en contrepartie des appartements et des postes d'emploi pour leurs proches. Le problème dure depuis plus de cinq ans. Malgré cela, aucune initiative sérieuse n'a été prise par les services concernés pour trouver un terrain d'entente avec les opposants», dira un élu à l'APC. La seconde station, sise Ouled H'mida, est achevée à 100%, mais des habitants ont empêché son raccordement au réseau d'AEP alimentant Afir. Intransigeants, ils exigent d'être alimentés en eau par ladite station. A noter que l'Etat a alloué 15,83 milliards de dinars pour indemniser les citoyens de la région ayant cédé des terrains pour le besoin de la réalisation de projets d'équipements publics.
Baignade : La décision des autorités ignorée
Bien qu'interdite depuis le 28 mai dernier sur décision du wali, la baignade a repris de plus belle ces derniers jours sur les plages de la wilaya de Boumerdès, notamment à Corso, Figuier, Seghirate, Cap Djenet, etc. Le flux des estivants augmente à mesure que la chaleur s'accentue. Les autorités locales semblent incapables de faire respecter la loi tant les plages sont envahies par des milliers de personnes des deux sexes et de tous les âges. Les services de sécurités n'y font plus de descentes afin d'éviter la propagation du coronavirus surtout lorsqu'on sait que la plupart des estivants ne portent pas de masques ni ne respectent les mesures barrières. Bravant tous les interdits, certains ne quittent les plages qu'à la nuit tombée. Le week-end dernier, de longues files de véhicules sont constatées au niveau du CRF bien après 20 h, l'heure du début du confinement partiel. .


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