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Afrique du Sud : Décès de Denis Goldberg, l'une des figures de la lutte anti-apartheidL'une des figures de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud, Denis Goldberg, célèbre compagnon de route de l'icône Nelson Mandela, est décédé à l'âge de 87 ans, ont annoncé jeudi sa famille et la fondation qui porte son nom. «Denis Goldberg est décédé juste avant minuit le mercredi 29 avril 2020 (?). Il a dédié sa vie au combat pour la liberté en Afrique du Sud», a écrit la fondation dans un communiqué. Goldberg a rejoint, au début des années 1960, la branche armée du Congrès national africain (ANC), à la pointe du combat contre le régime raciste de l'apartheid en Afrique du Sud. Il a été arrêté en 1963 avec d'autres dirigeants de la cause de la communauté noire, dont Walter Sisulu, Govan Mbeki et Andrew Mlangeni. Il a été condamné un an plus tard à la prison à vie aux côtés de Nelson Mandela, lors du célèbre procès dit de Rivonia. Seul homme blanc à comparaître, il a été séparé de ses compagnons, incarcérés sur l'île-prison de Robben Island, et a été détenu pendant 22 ans dans un pénitencier de la capitale Pretoria. Il a été honoré à Londres en 2016 avec son compagnon de lutte Ahmed Kathrada. «La ségrégation raciale a été imprimée dans l'esprit de chaque Sud-Africain», avait-il alors regretté, disant qu'«il reste encore beaucoup de chemin à faire».
Mali : L'ONU dénonce des exécutions extrajudiciaires
Les forces de sécurité maliennes ont commis 101 exécutions extrajudiciaires entre le 1er janvier et le 31 mars, a affirmé jeudi la Mission de l'ONU au Mali, la Minusma, qui accuse également l'armée nigérienne d'une trentaine d'exécutions extrajudiciaires sur le territoire malien pendant la même période. La division des droits de l'homme de la Minusma, dans une note trimestrielle, relève une «multiplication des exécutions extrajudiciaires (101 victimes)» qui sont «imputables» à l'armée malienne. «Trente-deux cas de disparitions forcées», «32 cas de torture ou traitement cruel inhumain ou dégradant», ainsi que «115 arrestations arbitraires», tous «imputables» aux forces de sécurité maliennes, ont également été recensés par l'ONU. «Ces chiffres ont été documentés. Les noms, les circonstances ont été documentés», a déclaré à la presse Guillaume Ngefa, directeur de la division des droits de l'homme de la Minusma. Ces cas «font l'objet d'enquêtes par les autorités maliennes», a-t-il ajouté. La Minusma note que «la majorité» de ces violations des droits de l'homme ont été commises par l'armée dans le centre du pays, épicentre des violences dans le conflit malien.


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