Algérie

Brèves'



Ghaza
Le mouvement Hamas, au pouvoir dans la bande de Ghaza, a annoncé hier avoir repris le contrôle du poste-frontière de Rafah, au lendemain du retrait des fonctionnaires de l'Autorité palestinienne. Rafah est le seul point de passage entre la bande de Ghaza et le monde extérieur à ne pas être contrôlé par Israël, qui soumet l'enclave palestinienne à un rigoureux blocus depuis plus de dix ans. Dimanche, l'Autorité a annoncé qu'elle retirait ses employés de Rafah, accusant le Hamas de «pratiques brutales» et d'arrestations de ses employés. Avec l'annonce de ce retrait, l'incertitude reste entière sur l'ouverture ou non de Rafah aujourd'hui.
Gambie
La Commission vérité et réconciliation de Gambie, chargée d'enquêter sur les crimes commis pendant les 22 ans du régime de l'ex-président Yahya Jammeh, a entamé hier ses auditions, deux ans après le départ du pouvoir de M. Jammeh. La Commission vérité, réconciliation et réparations (TRRC), lancée en octobre et formée de 11 membres, a auditionné son premier témoin, Ebrima Chongan, un responsable de la police pendant le coup d'Etat ayant porté au pouvoir M. Jammeh en 1994. Les défenseurs des droits de l'homme accusaient le régime Jammeh d'actes systématiques de torture contre des opposants et des journalistes, d'exécutions extra-judiciaires, détentions arbitraires et disparitions forcées.
Irak
Des visites de responsables irakiens en Israël, annoncées depuis l'Etat hébreu, faisaient hier polémique en Irak, où le n°2 du Parlement a réclamé une enquête pour identifier ces responsables ayant franchi, selon lui, une «ligne rouge». L'annonce, sur le compte Twitter du ministère des Affaires étrangères israélien dimanche, de la visite de trois délégations irakiennes en Israël en 2018, puis les détails donnés par des médias israéliens, ont aussitôt provoqué des remous en Irak, toujours techniquement en état de guerre avec l'Etat hébreu qu'il ne reconnaît pas.
Italie-France
Les deux chefs politiques du gouvernement populiste italien ont spectaculairement affirmé hier leur soutien aux «gilets jaunes» en France, l'un d'eux les invitant à ne «pas faiblir» dans leur combat qu'il veut aussi aider. «??Gilets jaunes'', ne faiblissez pas !», a écrit le vice-Premier ministre, Luigi Di Maio, chef de file du Mouvement Cinq Etoiles (M5S, antisystème), sur le blog du parti. «Je soutiens les citoyens honnêtes qui protestent contre un président gouvernant contre son peuple», a affirmé l'autre vice-Premier ministre, Matteo Salvini, patron de la Ligue (extrême droite), ajoutant toutefois condamner avec une «totale fermeté» la violence des dernières manifestations.


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