Algérie

Brèves...



Syrie
Le groupe Jaich Al Islam a accepté hier, selon la télévision d'Etat, d'évacuer la dernière poche qu'il tenait dans la Ghouta orientale, ancien bastion insurgé aux portes de Damas, dont la reconquête totale marquerait une victoire retentissante pour Bachar Al Assad. Jaich Al Islam, qui contrôle cette ultime enclave comprenant la grande ville de Douma, n'a pas réagi dans l'immédiat à cette annonce. Les groupes présents dans cette région, assiégée depuis cinq ans et hautement symbolique pour la rébellion, acceptent les uns après les autres d'abandonner leurs positions. Le pouvoir syrien contrôle désormais 95% de la Ghouta.
Espagne
L'organisation séparatiste basque ETA a annoncé, hier, être «sur le point de conclure» le débat sur sa dissolution entamé parmi ses membres, dans un communiqué publié par le journal en ligne Gara. «L'affrontement a duré de trop nombreuses décennies et ces dernières années, nous nous sommes efforcés de laisser ce cycle derrière nous», écrit l'organisation clandestine à laquelle on attribue la mort de 829 personnes en Espagne et en France, jusqu'en 2010, en quatre décennies de lutte armée. «Cette année est spéciale en raison du processus de débat qui est sur le point d'être conclu», écrit l'ETA à l'occasion de l'«Aberri Eguna», la journée célébrant la patrie basque. L'ETA a définitivement renoncé à la violence en 2011, et annoncé son désarmement en avril 2017.
Centrafrique
Une patrouille de Casques bleus de la Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) a été prise pour cible par un groupe armé samedi soir dans le quartier de Bangui, le PK5, a annoncé l'ONU hier. «Une patrouille a essuyé des coups de feu dans le quartier PK5 peu après 19h samedi et a riposté. Cette attaque était très clairement ciblée sur les soldats de la paix», a déclaré Hervé Verhoosel, directeur de la communication de la Minusca. C'est la première attaque contre des Casques bleus dans le PK5. «Ces attaques (...) montrent la nature criminelle des groupes portant des armes dans le quartier de PK5», a ajouté M. Verhoosel.
Mali
Un terroriste malien accusé de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre a été remis samedi à la Cour pénale internationale (CPI), où il devra répondre d'atrocités commises à Tombouctou en 2012 et 2013. Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud est accusé d'avoir participé à la destruction de mausolées dans la ville malienne et d'être responsable de viol et d'esclavage sexuel commis dans le contexte de mariages forcés. «Il aurait participé à la politique de mariages forcés, dont des Tombouctiennes ont été victimes, qui ont donné lieu à des viols répétés et à la réduction de femmes et de jeunes filles à l'état d'esclaves sexuelles», a indiqué la CPI dans un communiqué.


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