Egypte
Le candidat malheureux à la présidentielle égyptienne, Ahmad Chafiq, a dénoncé comme «politique» une mesure pouvant entraîner son arrestation à son retour au Caire, dans une déclaration, jeudi, à la chaîne Skynews en arabe, basée à Abou Dhabi. «C'est une décision politique qui n'a aucun fondement juridique», a déclaré M. Chafiq, qui était interrogé à Dubaï, affirmant qu'il n'hésiterait pas à regagner l'Egypte quand il jugera que «c'est nécessaire». La justice égyptienne a annoncé, mercredi, avoir mis M. Chafiq sur une liste des personnes pouvant être arrêtées à leur entrée en Egypte ou interdites de quitter le territoire. Le rival du président islamiste, Mohamed Morsi, vainqueur de l'élection présidentielle, a vivement critiqué le nouveau pouvoir en Egypte. «Le Parti Justice et liberté (bras politique des Frères musulmans) se trompe en pensant pouvoir gouverner l'Egypte avec quelques petits partis», a-t-il dit. M. Chafiq a confirmé son intention de créer une formation politique, le Mouvement national égyptien, pour «faire contrepoids» aux Frères musulmans. Après sa défaite en juin, M. Chafiq s'était rendu aux Emirats arabes unis. La justice égyptienne a justifié sa mesure par une enquête sur la gestion de M. Chafiq, qui aurait cédé des terrains de l'Etat aux fils de l'ancien président, Hosni Moubarak. M. Chafiq a été d'ailleurs le dernier Premier ministre du président déchu.
Iran
Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a appelé à l'unité des Palestiniens pour «libérer leur terre», lors d'une rencontre avec Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, invité pour la première fois à Téhéran, à l'occasion du sommet des Non-Alignés. «Tous les groupes palestiniens doivent être unis car les chances de libérer leur terre seront alors plus grandes», a déclaré le président Ahmadinejad, lors d'une rencontre, selon la présidence iranienne. «L'Iran est prêt à accueillir les groupes palestiniens pour des discussions et à préparer le terrain pour l'entente et l'unité de tous les Palestiniens», a-t-il ajouté. Téhéran, qui refuse d'admettre l'existence d'Israël, critique la modération de l'Autorité palestinienne, prête à créer un Etat palestinien aux côtés d'Israël. «Nous sommes le seul pays qui n'ait jamais reconnu le régime sioniste, et nous estimons que les sionistes sont des occupants venus dans la région en utilisant la force et ils tuent les Palestiniens», a expliqué M. Ahmadinejad à M. Abbas. Le président iranien et le guide suprême du pays, l'ayatollah Ali Khamenei, appellent régulièrement à la disparition d'Israël, qualifié de «tumeur cancéreuse» au Moyen-Orient, suscitant à chaque fois de vives réactions parmi les pays occidentaux, mais aussi à l'ONU. De son côté, M. Abbas s'est déclaré prêt à discuter avec le Hamas pour aboutir à l'unité des Palestiniens, selon la présidence iranienne. «Je sais qu'Israël profite des divisions inter palestiniennes. De ce fait, nous sommes prêts à négocier avec nos frères (du Hamas, ndlr) à Ghaza», a-t-il déclaré. Les 120 pays du Mouvement des non-alignés devaient adopter hier une résolution pour demander la reconnaissance d'un Etat palestinien à part entière par les Nations unies.
Posté Le : 01/09/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Watan
Source : www.elwatan.com