Algérie

Brèves


- Nigeria Le Nigeria et l'Union européenne (UE) ont convenu de s'associer pour lutter contre le terrorisme dans le cadre de la stratégie de l'UE pour la sécurité et le développement dans la région du Sahel, a indiqué, hier, un communiqué officiel. «Le partenariat renforcera la coopération», a déclaré le ministre danois des Affaires étrangères, Villy Soevndal, lors de la troisième réunion ministérielle Nigeria-Union européenne tenue à  Abuja hier. M. Soevndal, qui a dirigé la délégation de l'UE, a déclaré que «la situation de la sécurité au Nigeria restait un obstacle pour le développement national et a assuré de l'assistance technique de l'UE dans la lutte contre le terrorisme». De son côté, le ministre nigérian des Affaires étrangères Olugbenga Ashiru, a souligné que le partenariat va notamment soutenir les stratégies régionales et nationales dans le cadre de la stratégie de l'UE pour la sécurité et le développement dans la région du Sahel. «Dans le but de maîtriser les attaques du groupe rebelle nigérian Boko Haram, les parties ont convenu d'engager des experts en vue d'identifier un éventuel plan d'action pour renforcer leur coopération dans le domaine de la lutte contre le terrorisme», a ajouté le communiqué.

- Somalie La piraterie en Somalie a coûté au niveau mondial près de 7 milliards de dollars en 2011, dont plus de 2 milliards en opérations militaires, équipements et gardes armés pour protéger les navires, a révélé hier un groupe de surveillance basé aux Etats-Unis. Oceans Beyond Piracy indique que 80% de ce coût total est pris en charge par l'industrie maritime tandis que le reste est couvert par les gouvernements. Sur cette somme, quelque 2,7 milliards de dollars ont été dépensés en 2011 en essence pour permettre aux bateaux de naviguer à  de plus grandes vitesses à  travers les zones à  haut risque, indique le groupe, qui met aussi en avant les   chiffres de 1,3 million en opérations militaires et de 1,1 milliard en gardes armés et équipements de sécurité. Oceans Beyond Piracy souligne en outre que 635 millions de dollars ont été déboursés pour les assurances, entre 486 et 680 millions pour rediriger les navires le long de la côte ouest de l'Inde, et 195 millions pour rémunérer le travail supplémentaire et le danger encouru par les marins. La rançon moyenne payée aux pirates est passée de 4 millions de dollars en 2010 à  5 millions en 2011, mais le montant global des rançons s'est élevé en   2011 à  160 millions soit seulement 2% du coût total de la piraterie en Somalie, note Oceans Beyond Piracy.
    - Nord du Mali
La rébellion touareg malienne a affirmé avoir pris hier le contrôle de la localité de Tinzawaten, dans le nord-est du Mali et frontalière avec l'Algérie, ce qu'a démenti une source militaire malienne. «Nous avons pris hier Tinzawaten. Nos forces occupent la ville. Pour les morts et les prisonniers, nous allons vous dire plus tard», a déclaré à  l'AFP Mohamed Ag Ghaly, un combattant de la rébellion touareg contacté par téléphone depuis Bamako.  «Nous allons poursuivre notre combat, sécuriser nos zones», a-t-il ajouté. «Je démens catégoriquement. Nous tenons toujours nos positions. Nous sommes sur le terrain pour défendre la patrie», a affirmé de son côté un officier de l'armée malienne en poste à  Gao (nord-est). La localité de Tinzawaten (également orthographiée Tinzaouatène) est située dans le désert à  la frontière avec l'Algérie. Des témoins joints depuis Bamako ont affirmé avoir vu mardi des  hélicoptères de l'armée malienne survoler la zone comprise entre Tinzawaten et la ville de Kidal, plus au sud. Des rebelles touareg, se réclamant du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), appuyés par d'autres Touareg, ont  lancé depuis le 17 janvier une vaste offensive dans le nord du Mali, la plus importante depuis 2009.  
- Mauritanie Des Mauritaniennes, dont des parlementaires, ont dénoncé hier à  Nouakchott leur sous-représentation à  venir au Parlement après l'adoption d'une nouvelle loi fin janvier, et annoncé une campagne auprès des décideurs politiques pour changer la donne. Le nombre de députés dans la nouvelle Assemblée nationale, qui sera élue en avril où mai, passera de 95 à  146, au terme de récents accords politiques conclus entre la majorité et quatre partis d'opposition. Il y a actuellement 17 députés femmes à  l'Assemblée nationale et 8 femmes   sénateurs. La nouvelle loi ne garantit aucun siège pour les femmes au Sénat, le système de quota qui leur était réservé disparaissant avec la nouvelle loi. «Nous avions 20%» d'élus à  l'Assemblée nationale garantis par la loi de 2006 et avec la nouvelle loi, «nous serons, au meilleur des cas, 17% seulement, c'est un recul», a affirmé devant la presse Lalla Aïcha Sy, porte-parole du Groupe des initiatives de plaidoyer pour l'accès de femmes aux sphères de décision. Mme Sy a affirmé que les femmes allaient continuer à  plaider auprès des chefs des partis politiques qui devront «procéder à  une discrimination positive en faveur des femmes pour corriger les failles de la nouvelle loi et obtenir ainsi, sinon la parité, au moins les 33%» prévus par les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) fixés par l'ONU.  

- Côte d'Ivoire Le parti de l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, récuse par avance les conclusions d'une commission d'enquête sur les violences commises durant la crise de 2010-2011, mise en place par le chef de   l'Etat Alassane Ouattara, selon un communiqué transmis hier à  l'AFP. «Le pouvoir de Ouattara n'a pas attendu le rapport de cette commission avant de mettre en prison plusieurs partisans du président Laurent Gbagbo et procéder à  sa déportation à  La Haye», à  la Cour pénale internationale (CPI) qui le soupçonne de crimes contre l'humanité, affirme le porte-parole du Front populaire ivoirien (FPI), Laurent Akoun. Une vingtaine de figures du régime déchu, dont l'ex-Première dame Simone Gbagbo, sont en détention en Côte d'Ivoire depuis la fin de la crise de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3000 morts après le refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à  l'élection de novembre 2010. Le pouvoir ayant «démontré son caractère partisan», les Ivoiriens ne peuvent s'attendre à  «un rapport objectif d'une commission mise en place par lui», estime le FPI, qui dénonce une «justice des vainqueurs» épargnant les pro-Ouattara soupçonnés de crimes.
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