- Tunisie
Un nouveau code de la presse donnant plus de liberté aux journalistes et créant une autorité de contrôle, le Conseil supérieur de l'audiovisuel, vient d'être adopté par la commission chargée des réformes en Tunisie, a indiqué l'agence officielle TAP. «Le renforcement des droits et des garanties des journalistes, l'accès à l'information, la confidentialité des sources et la suppression de la peine privative de liberté en matière de diffamation figurent parmi les nouveautés de ce projet de décret-loi», a déclaré jeudi Ridha Jenayah, président de la sous-commission chargée de la réforme des médias, cité par la TAP. Ce nouveau code de la presse, qui doit àªtre soumis à l'approbation du gouvernement transitoire, remplace les textes en vigueur avant le 14 janvier, date de la fuite de l'ex-président Zine El Abidine Ben Ali. Le projet de 77 articles est le fruit de larges concertations entre l'instance nationale pour la réforme de l'information et la communication, les syndicats des journalistes, des directeurs de société de presse ainsi que l'Union tunisienne des éditeurs, a ajouté M. Jenayah. Le nouveau code facilite la publication des journaux. Il suffira de déposer une déclaration auprès du Premier ministère. Quant au ministre de l'Intérieur, il ne pourra plus intervenir pour arrêter l'édition d'un journal.
- Maroc
Le quotidien israélien Maariv a fait état, mercredi 13 juillet, d'une partie des cadeaux que les parlementaires israéliens ont reçu au cours de leur mandat. Selon Maariv, la famille royale marocaine serait parmi les plus généreux donateurs.
L'épouse du roi Mohammed VI, Lalla Salma, aurait offert un collier en or à Tzipi Livni, actuelle leader de l'opposition en Israël. Le personnel de la Knesset a commencé à faire l'inventaire de tous les cadeaux reçus par les parlementaires, depuis plus de 60 ans, et à les rassembler dans la chambre forte du Parlement. Parmi les quelque 2000 cadeaux réunis, un coffret bijoux en satin noir a révélé un collier en or serti de 30 diamants. Tzipi Livni l'aurait reçu en cadeau par Lalla Salma à Rabat, en 2009. Le présent a immédiatement été déposé dans la chambre forte de la Knesset, comme le prévoit la loi.
- Egypte
Un groupe d'hommes armés non identifiés a mené hier une attaque dans le nord du Sinaï, en Egypte, contre un terminal du gazoduc vers Israël, la cinquième de ce type depuis février, a indiqué une source des services de sécurité. Des hommes armés circulant sur des motos et à bord de voitures ont lancé des grenades et tenté de pénétrer de force sur le site du terminal à Al Shoulaq dans le nord du Sinaï, mais ils se sont retrouvés face à deéléments des forces armées et des affrontements ont eu lieu, selon la même source. «Des hommes armés non identifiés ont attaqué le terminal de gaz naturel du gazoduc vers Israël. Il n'y avait pas de gaz depuis une précédente attaque le 11 juillet», a ajouté la source. Selon des témoins, l'armée est intervenue mais les attaquants ont réussi à prendre la fuite.
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- Maghreb
Le roi Mohammed VI du Maroc s'est prononcé hier pour la réouverture des frontières terrestres avec l'Algérie fermées depuis 1994 et une normalisation totale des relations entre ces deux voisins du Maghreb. «Nous tenons à l'amorce d'une nouvelle dynamique ouverte sur le règlement de tous les problèmes en suspens, en prélude à une normalisation totale des relations bilatérales (...), y compris la réouverture des frontières terrestres», a-t-il dit dans un discours du trône. La frontière terrestre entre le Maroc et l'Algérie a été fermée en 1994 à la suite d'un attentat islamiste à Marrakech (sud du Maroc) que Rabat avait imputé aux services secrets algériens. «Cette démarche exclut tout immobilisme ou ostracisme incompatible avec les liens de bon voisinage, l'impératif d'intégration maghrébine et avec les attentes de la communauté internationale et de notre espace régional», poursuit  Mohammed VI.
- Syrie
Trois personnes ont été tuées hier dans les environs de Deir Ezzor, lors de heurts au passage d'un convoi de l'armée qui se dirigeait vers la ville, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). «Les habitants du village de Tabneh (40 km à l'ouest de Deir Ezzor) s'en sont pris à un convoi d'une soixantaine de véhicules militaires qui se dirigeait vers Deir Ezzor et l'armée a ouvert le feu pour les disperser, faisant trois morts», a annoncé le président de l'OSDH, Rami Abdelrahmane.
Auparavant, l'OSDH avait annoncé que de nombreux véhicules militaires, notamment des chars, avaient été déployés à Deir Ezzor. Vendredi, au moins 50 000 personnes avaient défilé à Deir Ezzor pour réclamer la chute du régime du président Bachar Al Assad, puis 300 000 avaient participé aux funérailles de trois civils tués au cours de rassemblements précédents, selon l'OSDH.
La Syrie est secouée depuis mars dernier par des contestations populaires réclamant des réformes dans le pays.
- Yémen
Les puissantes et influentes tribus du Yémen ont annoncé hier à Sanaa la création d'une coalition pour défendre le mouvement de protestation, qui réclame depuis six mois la chute du président Ali Abdallah Saleh, absent du pays depuis près de deux mois.
La naissance de «l'alliance des tribus du Yémen» a été annoncée lors d'une cérémonie organisée au quartier général de la 1re division blindée, commandée par le général dissident Ali Mohsen Al Ahmar, qui avait rallié la contestation en mars. La nouvelle coalition s'engage à faire «triompher la révolte populaire et pacifique des jeunes (...) destinée à faire tomber le régime corrompu que dirigent Ali Abdallah Saleh et les membres de sa famille», selon le texte constitutif. Ses fondateurs s'engagent aussi à «protéger et à défendre» les protestataires qui observent des sit-in ou manifestent sur les grandes places des villes du Yémen, avertissant que «toute agression ou menace contre ces places (...) sera considérée comme une agression contre les tribus», ajoute le  texte.
- Venezuela
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L'ex-ministre de la Défense vénézuélien, Raul Isaias Baduel, emprisonné depuis 2010 pour corruption, estime que son ancien compagnon d'armes, le président Hugo Chavez, veut s'ériger en «président à vie d'un pays en ruine».
Ce général à la retraite a été condamné en 2010 à près de huit ans de prison pour détournement de fonds et abus de pouvoir lorsqu'il était ministre de la Défense (2006-2007). Il se dit victime depuis son départ du gouvernement de persécutions politiques de la part de M. Chavez.
Pourtant, les deux hommes ont été très proches et leur rencontre date de près de 40 ans, lorsqu'ils avaient convenu à l'Académie militaire d'«œuvrer ensemble à l'établissement d'une démocratie meilleure». «En 1982, j'ai juré avec Chavez d'œuvrer sans répit pour une véritable démocratie, mais il a décidé d'oublier ce serment et entretient le projet de s'ériger en président à vie d'un pays en ruine», a déclaré M. Baduel dans un entretien accordé à l'AFP dans sa cellule de Ramo Verde, dans les environs de Caracas.
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Posté Le : 31/07/2011
Posté par : sofiane
Source : www.elwatan.com