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Marée noire dans le golfe du Mexique : BP fait marche arrière   Le géant pétrolier BP, à l’origine de la pire marée noire de l’histoire américaine survenue en 2010 dans le golfe du Mexique, ne veut plus continuer à indemniser certaines victimes pour d’éventuelles pertes à venir, assurant que l’économie de la région se reprend. « Les données économiques actuelles n’indiquent pas que les personnes et les sociétés qui demandent une indemnisation font face à un risque de pertes à venir causé par la marée noire», indique BP dans un document adressé au fonds qui gère les indemnisations versées aux victimes de la pollution. BP avait accepté l’an dernier de mettre en place un fonds d’indemnisation de 20 milliards de dollars sur un compte bloqué pour indemniser les victimes de la marée noire, provoquée par l’explosion puis le naufrage, en avril 2010, de la plateforme Deepwater Horizon dans le golfe du Mexique. A ce jour, le fonds a versé plus de 4,5 milliards de dollars a plus de 195 000 victimes. Le groupe britannique indique dans le document de 29 pages qu’il «continuera à honorer toutes les demandes légitimes», mais qu’une «réévaluation» de la manière dont les indemnisations sont calculées est nécessaire en raison de «l’état actuel de l’économie» de la région touchée. Il souligne cependant que les ostréiculteurs dont les parcs ont été détruits par la pollution continueront à être indemnisés. Le géant pétrolier avait estimé en février, dans un document également remis au fonds, que le responsable des indemnisations versées aux victimes était trop généreux avec les riverains du golfe du Mexique. Il expliquait sur un ton ferme que les versements prévus avaient été calculés sur des projections qui exagéraient les pertes futures que les victimes auraient à supporter.     Déficit public dans la zone euro : le président de la BCE s’attaque à l’UE   Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, a estimé samedi dernier que l’Union européenne avait fait preuve de «négligence coupable» en n’imposant pas le respect du pacte de stabilité et de croissance, limitant les déficits publics. «On a pratiqué en matière de gouvernance économique une négligence coupable. Le pacte de stabilité et de croissance, notamment en France, n’a jamais été considéré comme absolument indispensable», a-t-il dit vendredi au cours d’un débat organisé lors des Rencontres économiques d’Aix (sud-est de la   France). «Quand on a une monnaie unique et pas de budget fédéral, il faut avoir une surveillance très attentive des politiques budgétaires » et à cet égard, « j’ai eu le sentiment de prêcher dans le désert», a-t-il ajouté. Le pacte de stabilité et de croissance, qui imposait aux Etats membres de la zone euro des déficits publics limités à 3% de leur produit intérieur brut, était vu comme « l’illustration d’une orthodoxie excessive». «Nous avons dû lutter», mais aujourd’hui, «si on avait appliqué rigoureusement l’ensemble du cadre de surveillance européen, on serait probablement dans une situation meilleure», a dit M. Trichet. Le président de la BCE, dont le mandat s’achève en novembre, s’est dit «très ferme sur la recommandation d’aller le plus loin possible sur le renforcement de la gouvernance, dans le cadre du traité actuel».     Ethiopie : Londres promet plus de 60 millions de dollars contre la famine   La Grande-Bretagne a promis plus de 60 millions de dollars d’aide alimentaire à l’Ethiopie après la mise en garde des Nations unies selon laquelle des pays de la Corne de l’Afrique faisaient face à  une famine à la suite de la pire sécheresse en 60 ans, selon l’AFP. Le secrétaire international au développement, Andrew Mitchell, a dit que l’aide de 38 millions de livres versée au Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU, équivalente à 61 millions de dollars ou 42 millions d’euros, permet de nourrir 1,3 million de gens et de soigner 329.000 enfants dénutris et mères. «Pas par sa faute, la Corne de l’Afrique fait face à une sécheresse sévère causée par l’absence de pluies», a dit à la BBC M. Mitchell. «Notre pays agit rapidement et de façon décisive en Ethiopie pour que cette crise ne dégénère pas en catastrophe. Nous allons fournir de la nourriture de première urgence à 1,3 million de gens durant les trois prochains mois. Cette situation nécessite une réponse internationale et la Grande-Bretagne appelle la communauté internationale à fournir des secours rapides et effectifs», a-t-il ajouté. Une saison sèche inhabituelle, combinée avec une hausse des prix des aliments a conduit à de graves déficits alimentaires dans la Corne de l’Afrique. Selon les données de l’ONU, la sécheresse touche notamment 3,2 millions de personnes au Kenya, 2,6 millions en Somalie, 3,2 millions en Ethiopie et 117.000 à Djibouti. «Plus de dix millions de personnes sont affectées par la sécheresse d’une façon ou d’une autre», a dit Elizabeth Byrs, porte-parole d’OCHA (Office pour la Coordination des Affaires humanitaires) de l’ONU.     
Malgré la situation, l’ONU peine à trouver des financements. L’appel de fonds 2011 pour Djibouti (39 millions de dollars) n’était financé fin juin qu’à 30%. Celui pour la Somalie (529 millions de dollars) qu’à  50% et celui pour le Kenya (525 millions) à 54%.       Afrique : la demande aérienne en chute de plus de 16% en mai   Les touristes ont renoncé à prendre l’avion en mai dernier pour se rendre sur le continent africain, d’après des résultats du Conseil international des aéroports, publiés la semaine dernière. La demande pour l’Afrique s’est contractée de 16,5% sur un an. Une situation qui contraste avec la demande internationale globale, qui dans le même temps, augmente de 6,6%, a rapporté le Parisien. Le continent africain continue de payer les révolutions arabes survenues en début d’année. A l’inverse, la région Asie-Pacifique retrouve la confiance des voyageurs alors que sur le continent européen, le trafic affiche une hausse de 8%, grâce en particulier à la Turquie, la Russie, l’Espagne et le nord de l’Europe qui présentent des augmentations significatives de la demande, précise l’ACI.     Maroc : BNP PARIBAS mise gros sur le crédit à la consommation   Afin de conforter sa position d’acteur majeur du crédit aux particuliers au Maroc, la BMCI, filiale du Groupe BNP Paribas, a renforcé sa participation dans le capital de Cetelem Maroc. L’alliance de l’expertise de Cetelem dans le crédit à la consommation et de la force du réseau d’agences de la BMCI va permettre, à travers la filiale BMCI Crédit Conso, de proposer une offre de crédit à la consommation complète adaptée aux attentes de la clientèle, selon la presse marocaine.
Sur le plan juridique, BMCI Crédit Conso est la nouvelle société issue de l’opération de fusion-absorption impliquant Cetelem Maroc, BNP Paribas Personal Finance et la BMCI, qui annonce aujourd’hui détenir 99,87% du capital social de la nouvelle structure.
La stratégie adoptée par le Groupe BNP Paribas consiste à rapprocher son spécialiste du crédit à la consommation (Cetelem Maroc) de sa banque de détail (BMCI) afin de conforter le développement de ses activités. La BMCI compte ainsi accroître ses revenus grâce au renforcement de son offre à destination d’une base de clients élargie. A travers cette nouvelle structure, la BMCI compte atteindre une part de marché de 10% en termes de crédit à la consommation. Concrètement, les clients de la BMCI profiteront pleinement de toute l’expertise de Cetelem en matière de développement du crédit responsable, tandis que les clients de Cetelem bénéficieront de l’ensemble des solutions bancaires offertes via le réseau de plus de 280 agences de BMCI.
L’opération de fusion-absorption a eu lieu fin juin entre la Société Cetelem Maroc (Société absorbante), dont le capital est détenu à 80,05 % par BNP PARIBAS Personal Finance et 19,81 % par la BMCI, et la Société BMCI Crédit Conso (Société absorbée) dont le capital est détenu par la BMCI à hauteur de 51 % et par Cetelem Maroc à hauteur de 49%. La société Cetelem Maroc issue de cette fusion reprend le nom de BMCI Crédit Conso.



 


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