Algérie

Brèves



- Yémen
L'ambassadeur américain à  Sanaa, Gerald Feierstein, a plaidé, hier, en faveur d'un dialogue entre le président yéménite, Ali Abdallah Saleh, et l'opposition. Comme  il met en garde les deux parties contre le risque d'une guerre civile qui profiterait, selon lui, au réseau Al Qaîda, rapporte l'AFP. «L'inquiétude que nous avons depuis le début» de la contestation du régime de Saleh «est que le risque de violences» entre le pouvoir et l'opposition «ne fait d'augmenter chaque jour en l'absence d'un dialogue et de négociations», a déclaré le diplomate américain.  L'opposition yéménite a rejeté les ouvertures du président Ali Abdellah Saleh, qui n'a cessé d'appeler au dialogue et s'est engagé à  ne pas se représenter en 2013. Reprenant les revendications des manifestants, l'opposition réclame la chute du régime mis en place par Saleh, au pouvoir depuis 1978. «Nous voulons voir une transition pacifique au Yémen», a déclaré l'ambassadeur américain, dont le pays soutient fermement le président Saleh   dans la lutte contre Al Qaîda, bien implanté dans le pays. «Nous pensons que l'incertitude et l'instabilité aideraient Al Qaîda et d'autres groupes extrémistes», a ajouté le diplomate avant de conseiller à  Abdellah Saleh de se séparer de ministres perçus comme corrompus et de changer des commandants des forces de sécurité, notamment à  Aden, dans le sud du pays, où   les manifestations hostiles au régime sont durement réprimées.   - Koweït  
L'Association koweïtienne des droits de   l'homme a appelé, hier, les autorités à  libérer les manifestants arrêtés la veille parmi les apatrides arabes demandant le droit à  la nationalité koweïtienne, rapporte l'AFP. Les forces antiémeute ont dispersé vendredi dernier à  coups de grenades   lacrymogènes quelque 500 apatrides arabes qui ont manifesté en dépit d'une   interdiction des autorités. Dans un communiqué, l'organisation indépendante koweïtienne a demandé «la libération sans délai et sans poursuites judiciaires de tous ceux qui ont été arrêtés le 11 mars». Selon la presse locale, des dizaines d'apatrides, appelés communément   Bidoun, ont été arrêtés pendant et après la manifestation. Durant la manifestation à  Jahra à  l'ouest de la capitale, une immense   banderole proclamait «Nous sommes apatrides depuis 50 ans, nous réclamons la   citoyenneté koweïtienne». D'autres manifestations ont eu lieu à  Soulaibiya, au sud-ouest de la ville de Koweït, et dans la cité pétrolière d'Al Ahmadi, au sud de la capitale. Les apatrides ont protesté en février avant d'obtenir des assurances des autorités que leur cas serait examiné.
Mais le Parlement a ensuite refusé de débattre d'un projet de loi qui leur accorderait des droits civils. Estimés à  100 000 personnes, les apatrides revendiquent la citoyenneté   koweïtienne mais le gouvernement considère qu'ils cachent ou ont détruit leurs   documents d'identité prouvant qu'ils portent d'autres nationalités. Ils ne   bénéficient d'aucun droit et n'ont pas accès aux services publics, comme l'éducation et la santé, dont les Koweïtiens bénéficient gratuitement.  
- Bahreïn
Le secrétaire américain à  la Défense, Robert Gates, a estimé, hier, que le régime de Bahreïn, confronté à  une forte contestation, devrait adopter rapidement des réformes importantes sous peine de voir l'Iran intervenir, indique l'AFP.     Même s'il n'y a aucun signe que Téhéran soit derrière le mouvement entamé le 14 février par une opposition majoritairement chiite contre la dynastie sunnite à  la tête de ce petit royaume du Golfe, l'Iran pourrait s'immiscer dans la politique bahreïnie en cas de tensions confessionnelles, a déclaré Robert Gates dans son avion après une visite à  Manama. «J'ai déclaré que nous n'avions aucune preuve suggérant que l'Iran ait initié l'une ou l'autre des révolutions populaires ou des manifestations dans la région», a-t-il dit en évoquant ses entretiens avec le roi Hamad Ben Issa Al Khalifa et le prince héritier Salman Ben Hamad Al Khalifa. «Mais il y a des preuves tangibles que si la crise se prolonge, et tout particulièrement à  Bahreïn, les Iraniens cherchent des moyens de l'exploiter et de créer des problèmes.
Alors je leur ai dit : dans ce cas, le temps n'est pas votre allié», a souligné le secrétaire américain à  la Défense à  l'adresse des dirigeants bahreïnis. Robert Gates, arrivé vendredi dernier à  Bahreïn, allié stratégique des   Etats-Unis, a expliqué qu'il était venu encourager les dirigeants du royaume à  prendre «des mesures de grande ampleur» pour répondre aux manifestants. «J'ai dit au roi et au prince héritier que je ne pensais pas qu'il pouvait y avoir un retour à  la situation d'avant dans la région.» Ainsi, «l'heure est au changement, et il peut àªtre mené ou imposé», a-t-il expliqué.     Il a cependant assuré que le mouvement de révolte actuel à  Bahreïn ne menace pas les intérêts de Washington dans le royaume, qui abrite la Ve flotte de la marine américaine.     - Mauritanie
Les députés des groupes parlementaires de   la Coordination de l'opposition démocratique (COD) ont condamné, hier, la   «répression aveugle» par le pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz d'une   manifestation organisée la veille par des jeunes. «Nous condamnons cette répression aveugle subie par les jeunes qui manifestaient de façon pacifique et jugeons que ces pratiques sont   anticonstitutionnelles», affirment ces parlementaires dans un communiqué. Ajoutant que «le meilleur remède serait d'écouter les revendications des jeunes et d'y répondre favorablement». Aussi, «il est évident que, par l'usage de la force, Ould Abdel Aziz n'a pas su tirer les leçons de l'expérience dans les pays de la région».    La coordination des «jeunes du 25 février», nom qu'elle donne désormais à  son mouvement de contestation entamé à  cette date le mois dernier, a affirmé qu'au moins 20 manifestants ont été arrêtés vendredi, dont plusieurs ont été «sévèrement battus par les forces de l'ordre». Les manifestations des jeunes sont programmées tous les mardi et vendredi   sur une place du centre de Nouakchott.s protestataires réclament des réformes politiques, mais certains revendiquent le «départ du pouvoir» de Ould Abdel Aziz, un ancien général, «l'éloignement de l'armée de la politique» et «la mise en place d'un pouvoir civil».

 


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