Algérie

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Yémen
Quatorze personnes ont été blessées, hier, lors de la dispersion d'une manifestation à  Aden, dans le Sud Yémen. Alors que des dizaines de milliers défilaient dans le reste du pays pour réclamer le départ du président Ali Abdallah Saleh, rapporte l'AFP. Ces manifestations sont intervenues au lendemain d'une proposition du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 1978, d'abandonner ses pouvoirs exécutifs avant la fin de l'année, mais cette nouvelle concession a été rejetée par l'opposition qui exige son départ. A Aden, principale ville du sud du Yémen, des milliers de personnes ont participé à  une manifestation réclamant le départ du président.     Les policiers ont dispersé la manifestation alors qu'elle tentait de s'approcher du quartier de Khor Maksar, en tirant à  balles réelles et en lançant des grenades lacrymogènes.
Trois manifestants ont été blessés par balle, dont un grièvement atteint à  la tête, et les autres asphyxiés par les gaz lacrymogènes, selon des sources médicales. Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a demandé le même jour au   gouvernement du Yémen d'enquêter sur des informations faisant état de militants tués durant des manifestations. «Nous appelons le gouvernement à  faire preuve de retenue et à  enquêter sur toutes les allégations d'exécutions extrajudiciaires et de violations des droits de l'homme par des forces de sécurité», a déclaré   Rupert Colville, porte-parole de la haut-commissaire, Navi Pillay. «Le bureau est très préoccupé par des allégations d'usage excessif de la force par des forces de sécurité», a-t-il ajouté. Le même responsable a indiqué que 37 militants et au moins 6 agents de sécurité auraient été tués depuis le début des troubles au Yémen.     Tunisie
La commission tunisienne d'investigation sur les abus lors les troubles ayant conduit à  la chute du président Ben Ali a annoncé, hier, avoir identifié au moins «21 meurtres avec préméditation» sur 98 cas de décès dont elle a été saisies. «Sur 98 décès documentés, au moins 21 sont considérés comme des meurtres avec préméditation» et ce chiffre «est appelé à  augmenter», a déclaré le président de la commission, Taoufic Bouderbala, rapporte l'AFP. Ce dernier, qui a tenu une conférence de presse à  Tunis, a indiqué que les troubles déclenchés le 17 décembre 2010 ont fait 241 morts selon un bilan officiel provisoire à  fin février. Le dernier bilan de source proche du gouvernement fait état, le 8 février, de 234 tués, dont 8 policiers et 74 détenus décédés lors de la répression de mutineries ou d'incendies dans des prisons. Le 1er février, l'ONU a annoncé un bilan de 219 morts, dont 72 prisonniers.
En rendant compte le 1er mars des conclusions d'une enquête sur la répression policière durant la révolution tunisienne, Amnesty International a qualifié de «meurtres» la mort de plusieurs personnes et réclamé «une enquête transparente, impartiale et complète».
Toufic Bouderbala a précisé que sa commission, créée le 18 février, a été saisie jusqu'ici de 741 dossiers, dont 98 décès, 479 blessés et 164 cas de vol ou de casse, indiquant s'attendre à  «traiter 1400 dossiers au total, y compris ceux des décès dont le nombre pourrait atteindre 300» en tenant compte des blessés en danger de mort. «Cette commission est indépendante. Elle n'est pas gouvernementale», a tenu à  souligner l'un de ses membres, Saleheddine Jourchi.     Bahreïn
La police a lancé des grenades lacrymogènes, hier, pour disperser des manifestants et empêcher un affrontement avec des partisans de la monarchie près du palais royal à  Manama, selon l'AFP. Des centaines de partisans du régime, certains armés de bâtons, d'épées et de couteaux, s'étaient rassemblés, dès la matinée, dans le secteur sunnite de Rafah pour tenter d'empêcher les manifestants de s'approcher. Les principales composantes de l'opposition bahreïnie, dont le puissant mouvement chiite Al Wefaq, ont appelé jeudi dernier à  annuler cette marche contre le palais royal, dans une tentative d'apaiser les tensions confessionnelles.    


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