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TurquieLa justice turque a ordonné hier la remise en liberté de neuf suspects incarcérés dans le cadre du scandale de corruption qui éclabousse depuis deux mois le gouvernement, alimentant immédiatement les soupçons d'une intervention du pouvoir. Dans la foulée d'une purge sans précédent qui a visé plus de 6000 policiers et des centaines de magistrats, l'ex-PDG de la banque publique Halkbank, au c?ur du volet le plus sulfureux de l'enquête à tiroirs qui a éclaté le 17 décembre, a été libéré au terme de près de deux mois de détention provisoire, ont rapporté les médias turcs. Suleyman Aslan reste inculpé de corruption, fraude et blanchiment d'argent pour avoir facilité un trafic illicite d'or avec l'Iran. M. Aslan avait été placé en détention avec 23 autres suspects réputés proches du pouvoir. Erdogan accuse ses ex-alliés de la confrérie du prédicateur musulman Fethullah Gülen, très influents dans la police et la magistrature turques, d'avoir constitué un «Etat dans l'Etat» et manipuler l'enquête pour le faire tomber.NigeriaAutrefois pays de transit, le Nigeria est désormais impliqué à tous les niveaux dans le trafic de drogue, une véritable bombe sécuritaire potentielle, prévient son agence anti-narcotiques (NDLEA), dépassée et sous-financée. «Le Nigeria était un pays de transit de la drogue en 1990. Mais aujourd'hui, c'est un pays de transit, de stockage, de consommation et d'exportation de drogues. Nous exportons toutes les drogues», estime Femi Ajayi, le directeur général de la NDLEA. Selon le rapport mondial 2013 de l'ONU sur la drogue, l'Afrique occupe une place de plus en plus importante dans le trafic de drogue. Avec ses facilités de transport vers le reste du monde, le Nigeria a longtemps été une plaque tournante du trafic de cocaïne et d'héroïne en provenance d'Amérique centrale et du Sud et d'Asie, destinées au reste de l'Afrique et à l'Europe. Mais selon M. Ajayi, le pays est désormais impliqué «à tous les niveaux dans le trafic de drogue».BahreïnDes heurts ont opposé, hier à Bahreïn, les forces de sécurité et des centaines de manifestants descendus dans la rue pour commémorer le 3e anniversaire du mouvement de contestation revendiquant une monarchie constitutionnelle, selon des témoins qui ont fait état de blessés. Répondant à un appel de l'opposition, conduite par le puissant mouvement chiite Al Wefaq, les protestataires sont sortis tôt hier dans plusieurs villages chiites mais aussi dans le centre de Manama, où les manifestations sont pourtant interdites par les autorités. Bahreïn, un petit archipel du Golfe, est secoué depuis près de trois ans par un mouvement de contestation animé par les chiites, majoritaires, réclamant des réformes dans le royaume dirigé par la dynastie sunnite des Al Khalifa. Les manifestants, certains portant des linceuls ou ayant le visage masqué, ont scandé des slogans hostiles au régime. «A bas Hamad», le roi Hamad Ben Issa Al Khalifa, et «Nous ne renoncerons jamais» à une monarchie constitutionnelle, répétaient les manifestants.




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