Brazier et Miller-Uibo se distinguent à New York

L'Américain Donavan Brazier, champion du monde en titre du 800 mètres, et la Bahaméenne Shaunae Miller-Uibo, championne olympique du 400 m en 2016, se sont imposés, samedi, lors de l'étape new-yorkaise du circuit mondial d'athlétisme en salle, en battant leurs records nationaux.Brazier, champion du monde à Doha en 2019 et qui détenait déjà le record des Etats-Unis depuis un an, l'a amélioré d'un centième de seconde en 1 min 44 sec 21/100e. «Je voulais juste voir dans quel forme je me trouvais», a modestement commenté le coureur de 23 ans, qui a devancé de 2 sec 5/100e le vice-champion de Grande-Bretagne Jamie Webb et s'est dit «prêt» pour les Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet-8 août). Miller-Uibo a elle battu le record des Bahamas du 400 m en 50.21, soit 13 centièmes plus vite que la marque établie par Christine Amertil en 2006. Ce qui est aussi le temps référence pour 2021. «Je me suis sentie très bien. J'aurais aimé attaquer un peu mieux dès le début. J'avais beaucoup d'énergie. Mais c'était une grande course», a-t-elle réagi. Kendra Harrison, championne du monde en salle en 2018, a, elle, réalisé la meilleure performance de l'année (7.82) sur 60 m haies, devant la Britannique Tiffany Porter (7.89), triple médaillée du monde en salle. «Je suis venue pour courir le plus vite que je pouvais, j'ai surtout fini fort», s'est félicitée la détentrice du record du monde du 100 m haies.
Norman contient Rai
Le Canadien Justyn Knight a aussi réalisé la MPM sur 2 miles (8:13.92) s'approchant à un peu plus de dix secondes du record du monde détenu par le Britannique Mo Farah. En saut en hauteur, l'Américain Trey Culver a également établi la meilleure marque de l'année à 2,33 m, égalant son record personnel. Pas de record ni de meilleure performance de l'année pour l'Américain Michael Norman, néanmoins vainqueur du 400 m en 45.34, au finish, devant Rai Benjamin (45.39). Le champion du monde sur 200 m Noah Lyles s'est lui imposé en 20.80 sur la distance. «Cela faisait un moment que je n'avais pas couru un 200 en salle. Le temps n'est pas très bon. Je me sens très fort en ce moment, mais ma vitesse n'était pas au rendez-vous», a regretté l'Américain de 23 ans. Trayvon Bromell, champion du monde en salle en 2016 sur 60 m, s'est aussi imposé sur la distance en 6.50, sans plus briller. Sa compatriote Kayla White a gagné l'épreuve féminine en 7.15 et s'est montrée très satisfaite : «ça me dit que je suis vraiment en super forme.» Le 800 m a été remporté par l'Américaine Ajee Wilson (2:01.79), médaillée de bronze aux Mondiaux 2017 et 2019 et dont c'était le retour sur une piste après quasiment un an d'absence. La réunion, habituellement organisée à Boston, a été relocalisée cette année à Staten Island, à New York, au sein de l'Ocean Breeze Athletic Complex, à huis clos, en raison de la pandémie de coronavirus.
Course du 5 km de Monaco
La Kényane Chepkoech bat le record du monde
La Kényane Beatrice Chepkoech, déjà recordwoman du monde du 3 000 m steeple, a battu le record du monde du 5 km route hier à Monaco en courant en 14 min 43 sec. Chepkoech (29 ans) efface ainsi les 14 min 44 sec réalisées par la Néerlandaise Sifan Hassan en 2019 déjà à Monaco. Sur la course masculine, le recordman du monde ougandais Joshua Cheptegei l'a emporté en 13 min 14 sec, assez loin de son temps de référence établi l'an dernier à Monaco (12 min 51 sec).