Bras de fer administration-élus de l'APC de Mechroha (souk ahras)

Depuis les récentes déclarations des sept partisans du P/APC de Mechroha, qui ont fait allusion au recours du ministère de l'Intérieur et des collectivités locales pour déballer «certains dossiers», l'administration locale semble lâcher du lest et les prémices d'un retour des élus contestataires sont déjà perceptibles.Il y a une semaine des élus ont décidé de briser le silence pour annoncer solennellement à travers les colonnes d'El Watan que «le scenario de H'nencha (commune où le maire a été destitué de ses prérogatives sur une décision du wali) n'aura pas lieu à Mechroha». Une assurance qui dit long sur les véritables enjeux dans ce feuilleton sans épilogue.Une semaine auparavant, le maire lui-même avait déclaré, lors d'une conférence de presse, animée dans les locaux du siège de l'hôtel de ville, que tout ce blocage est géré à distance par le chef de daïra de la circonscription et que, contrairement à ce dernier, le wali fait preuve d'une grande compréhension à son égard.Les derniers intervenants qui ont tous requis l'anonymat n'ont pas ménagé ce dernier. A rappeler que depuis des mois, l'APC est bouleversée par une guerre des communiqués et des tiraillements autour de la destitution du maire de son poste. Les contestataires reprochent à ce dernier l'absence de concertation et son incapacité à gérer les affaires courantes de la cité et celui-ci place ailleurs l'origine du mal. «Cette opposition n'aurait pas agi sans avis du représentant local de l'Administration», avait-il martelé à maintes reprises.Pour l'heure, un statu quo tactique est observé par les trois parties qui tentent chacune de ménager son périmètre. Chose est sure, les deux camps d'élus campent sur leurs positions et promettent la casse de l'autre, et pour preuve une première affaire est déjà devant la justice. Il s'agit d'une plainte formulée par l'opposition contre le premier magistrat de la ville pour un dossier où ils auraient décelé des anomalies. Un véritable imbroglio où les versions se multiplient et les intérêts ne convergent pas toutes vers la destination souhaitée. On voit souvent à Souk Ahras.