Algérie

Braquage d'autobus



Les passagers du bus Sonacome K66, desservant la nouvelle ville Ali Mendjeli, garderont à vie les mauvais souvenirs d'une scène cauchemardesque, digne d'un film d'horreur, vécue samedi dernier à 19h40. Le bus a été pris d'assaut, sur la route, par un groupe de personnes non encore identifiées et dont le nombre n'a pas été déterminé. Les assaillants qui, semble-t-il, ont préparé leur plan d'attaque, ont commencé par des jets de pierres, obligeant le conducteur à marquer un arrêt.Une fois l'engin immobilisé, ils passeront à l'intérieur dans une tentative de délester le receveur du bus du pécule de la journée. Ce dernier, âgé de 22 ans, et répondant aux initiales de A.L., s'en sortira avec une blessure profonde à la tête et une balafre au front, au même titre que l'un des passagers, B.A., âgé de 32 ans ayant reçu des coups à la tête et au visage, alors que sa femme, B.C., la trentaine, a piqué une crise de nerfs. L'incident qui s'est produit le jour de la fête de l'Indépendance est le plus grave jamais enregistré, depuis des années, à la nouvelle ville Ali Mendjeli, ce qui pose encore une fois l'éternel problème de l'insécurité dans ce gigantesque regroupement de populations, lequel ne cesse de connaître des extensions tentaculaires depuis l'année 2000. Alors que les victimes ont été secourues sur place par les éléments de la Protection civile avant d'être acheminés vers l'hôpital de Ali Mendjeli, la consternation était à son comble hier parmi la population, qui commence à craindre sérieusement pour sa vie, avec la recrudescence des agressions dans les différentes unités de voisinage.A noter que les faits qui se sont produits aux environs de 20h raniment encore une fois le débat lancé il y a une année, où les autorités de wilaya ont tenté, par tous les moyens, de recréer cette animation qui fait toujours défaut dans la ville du Vieux Rocher en incitant les commerçants à ouvrir la nuit. Ces derniers ont toujours évoqué l'insécurité règnant sur les routes. Un constat qui se confirme pour le grand malheur de la population qui a à peine commencé à croire au retour du calme, mais'


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