En dépit de négociations menées durant deux jours, dimanche et lundi,
entre les représentants des travailleurs de la succursale de Constantine et un
représentant de la direction générale de la société multinationale Brands-Goods,
les revendications formulées par la soixantaine d'employés de cette unité
implantée dans la zone industrielle le Rhumel demeurent, pour l'essentiel,
insatisfaites, et ce à cause de l'absence du territoire national du directeur
général en Algérie.
Détenant seul le pouvoir de
décision, le retour de ce dernier est prévu pour dans un mois environ, a
déclaré son représentant qui s'était contenté de prendre acte de la vingtaine
de points de revendications avancés par les travailleurs et signer avec leurs
représentants le procès-verbal des négociations.
«Par conséquent, les discussions
que nous avons menées ces deux derniers jours, nous a confirmé hier de son côté
le secrétaire général de la section syndicale, M. Allam, n'ont abouti qu'à des
promesses de règlement de quelques problèmes professionnels mineurs laissant en
suspens les principales revendications des travailleurs, jusqu'au retour en
Algérie du premier responsable de la société». Selon ce syndicaliste, les
points de litige qui attendent une réponse de la direction générale portent sur
les «licenciements abusifs» de travailleurs, le transport, l'hygiène et la
sécurité ainsi que diverses primes et indemnités.
Interrogés, quelques travailleurs
de la succursale ont quand même montré leur satisfaction d'«avoir obligé» les
responsables à accepter le principe de la négociation et ouvrir les portes du
dialogue. Dans ce cadre, un interlocuteur représentant provisoirement la
direction générale auprès du syndicat a été désigné. «Cela ne veut pas dire que
nous allons démobiliser, ont-ils promis. Il faut que la direction générale nous
fasse parvenir, dans un délai d'un mois, ses réponses quant aux revendications
professionnelles que nous avons formulées et nous restons mobilisés, gardant en
réserve le mot d'ordre de grève illimitée jusqu'à la satisfaction totale de nos
revendications». Constamment suivi par les instances syndicales de l'UGTA au
niveau de la wilaya, lesquels craignent à juste titre que ce conflit débouche,
à court terme, sur la fermeture de la succursale en pénalisant ainsi la
soixantaine de travailleurs qu'elle emploie, le secrétaire général de la
section syndicale a tenu à répondre à cette inquiétude et s'est montré
rassurant du moment que cette éventualité n'a pas été évoquée officiellement
par les responsables de la société.
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Posté Le : 14/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com