Algérie

Brahimi veut l'appui ferme des Quinze Syrie


Brahimi veut l'appui ferme des Quinze                                    Syrie
Parmi celles-ci, un appui « ferme » du Conseil de sécurité, dont les membres permanents restent profondément divisés sur ce conflit qu'ils se livrent « par procuration ». Depuis le début de cette crise qui s'aggrave depuis 17 mois, la Russie et la Chine ont opposé à trois reprises leur veto à des résolutions occidentales. Une division qui a poussé M. Annan, dont le plan de paix en six points est resté lettre morte, à jeter l'éponge, le 2 août dernier, bien avant la fin de son mandat qui expire le 31 août prochain. L'ex-ministre des Affaires étrangères algérien, dont la candidature a déjà reçu l'accord de la Syrie après avoir fait l'unanimité à New York, veut, dit-on, une approbation de sa nomination par les Quinze avant leur réunion pour se prononcer sur l'avenir de la Mission de supervision des Nations unies en Syrie, dont le mandat s'achève le 20 août. Ban Ki-moon plaide pour une présence en Syrie pour surveiller les événements et maintenir l'espoir d'une solution politique à un conflit qui aurait fait plus de 23.000 morts. La France est d'un tout autre avis. En attendant la décision des Quinze, Brahimi a déjà esquissé sa feuille de route. « Le Conseil de sécurité et les Etats de la région doivent s'unir pour permettre une transition politique dès que possible. (...) Des millions de Syriens réclament la paix. Les grandes puissances ne peuvent plus rester divisées et ignorer cette demande pressante », dit-il dans un communiqué qu'il a rendu public vendredi dernier. Les analystes se demandent si Lakhdar Brahimi, l'habitué des médiations internationales délicates aux quatre coins du monde, peut faire mieux que Kofi Annan qui a explicitement évoqué des « accusations et des insultes » au sein du Conseil de sécurité. Fort possible. Dos au mur, le régime de Béchar El Assad ne peut que consentir des concessions. Idem du côté des « rebelles » infiltrés par les djihadistes. Mis à nu, ils ne peuvent qu'accepter un compromis. « Les Syriens doivent s'unir en tant que nation pour trouver une solution. C'est la seule manière de garantir qu'ils pourront vivre ensemble en paix, dans une société fondée non pas sur la peur des représailles, mais sur la tolérance », explique le possible successeur d'Annan.
LE ROI ABDALLAH APPELLE À UN DIALOGUE INTERCONFESSIONNEL
« La nation islamique traverse aujourd'hui une période de différends et d'isolement. Cela provoque l'effusion de sang dans plusieurs endroits du monde musulman pendant ce mois sacré de ramadhan. Je vous propose de créer un centre de dialogue, basé à Riyad, qui aidera à assurer la cohésion entre les courants de l'islam », déclare le roi Abdallah à La Mecque à l'ouverture du sommet extraordinaire de l'Organisation de la coopération islamique consacré essentiellement à la Syrie. Dans leur déclaration finale, les participants à cette rencontre dont les travaux ont pris fin hier soir, ont décidé de suspendre ce pays de leur organisation. La raison ' Ils lui imputent l'échec de l'initiative arabe et du médiateur onusien. Comme attendu, ils tiennent pour responsables les autorités syriennes de la poursuite des actes de violence et de destruction de biens et ne soufflent mot sur les rebelles. Ces derniers, disposant désormais des armés les plus perfectionnées, y compris des missiles sol-air, ont revendiqué, hier matin, l'attentat qui a visé une réunion d'officiers dans un bâtiment de l'état-major situé à proximité de l'hôtel logeant la délégation de l'ONU dans le centre de Damas.
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