Brahimi revient sur son élimination BOXE

Le boxeur algérien Samir Brahimi quitte donc les Jeux olympiques très abattu suite à cette élimination. Ayant réussi à se qualifier pour le tour des 8es de finales dans sa catégorie du poids mouche (52 kg), le jeune boxeur algérien Samir Brahimi s'est fait finalement éliminé par le boxeur russe Misha Alioan, Champion du monde en 2011, au point (14-9) vendredi à ExCel Arena. La déception du pugiliste algérien a été énorme au point de s'effondrer en larmes juste après le combat, lui qui rêvait du podium pour sa première participation aux JO. Malgré une performance honorable face à celui qui l'a déjà battu au Championnat du monde à Bakou en 2011 en Azerbaïdjan, Brahimi quitte donc les Jeux Olympiques sans démériter.
Abattu suite à cette élimination, le jeune boxeur algérien accuse les juges arbitres d'avoir favorisé le boxeur ruse en déclarant: «Vous avez vu ce qui s'est passé sur le ring, je ne méritais pas la défaite mais les juges ont décidé ainsi, je suis très déçu par le résultat qui ne reflète pas ce qui est réellement passé sur le ring. C'est la deuxième fois que je perds face au même adversaire et toujours à cause de l'arbitrage. Je suis vraiment désolé pour le peuple algérien.»
Le président de la Fédération algérienne de boxe, Abdellah Bessalem, confiera à propos de l'élimination de Brahimi: «Samir a fait une très belle prestation contre le N.1 mondial dont les écarts étaient d'un à deux points. Ce qui dénote que c'était un combat très équilibré. Je pense qu'avec un peu plus d'audace, il aurait pu faire basculer le match en sa faveur. Sincèrement, je suis très satisfait de sa prestation. C'est un jeune de 21 ans qui monte au même titre que Abbadi».
Quant à la prestation des juges arbitres, le président de la FAB dira: «Il faut aussi savoir que sur les cinq juges, il n'y a que le score de trois juges qui se rapprochent le plus qui sont pris en compte. Ceux qui donnent un avantage à l'un ou à l'autre sont exclus. Toutes les compétitions que nous avons gagnées jusque-là, c'est parce que nos boxeurs étaient plus forts sur le ring», conclut-il.