Algérie

Brahimi fait le point de "Genève 2"



Brahimi fait le point de
L'émissaire spécial pour la Syrie, a fait hier le point sur les négociations entre les deux parties syriennes (gouvernement et opposition)«C'est un début sur lequel on peut construire», a dit l'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, affirmant qu'il avait noté «quelques points de convergence» entre les deux parties.La conférence de Genève 2 sur la Syrie est un «début très modeste, mais c'est un début», a souligné hier à la fin de la première session de négociations entre l'opposition et le régime, le médiateur des Nations unies Lakhdar Brahimi. «C'est un début sur lequel on peut construire», a-t-il dit, affirmant qu'il avait noté «quelques points de convergence» entre les deux parties. Les négociations syriennes reprendront «en principe» le 10 février, a indiqué le médiateur. La délégation du régime a précisé qu'elle devait d'abord consulter Damas pour confirmer cette date. «J'ai suggéré de reprendre (les pourparlers) en se basant sur un agenda sur lequel on s'était mis d'accord et de nous rencontrer le 10 février (...) la délégation du régime a dit qu'elle avait besoin de consulter d'abord Damas», a indiqué M.Brahimi. Il a présenté dans un document écrit sa lecture de la conférence commencée le 22 janvier à Montreux, affirmant vouloir se focaliser «sur les éléments positifs». «Les deux parties ont dialogué à travers moi, ce fut un démarrage très difficile mais les deux parties ont pris l'habitude de s'asseoir dans la même pièce», a noté le diplomate. «Il ne fait pas de doute que les positions importantes sont très éloignées, nous avons cherché des points communs sur lesquels les deux parties pouvaient s'entendre», a-t-il ajouté. L'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, à l'issue de la première série de négociations sur la paix en Syrie, qui s'est déroulée du 22 au 31 janvier à Montreux et Genève, a émis un certain nombre de conclusion, les négociations ayant permis, outre de déblayer le terrain, aux deux parties de prendre langue et surtout de prendre date, dont le prochain rendez-vous est prévu le 10 février. Pour M. Brahimi, ces négociations ont montré «un petit terrain d'entente» entre les deux parties, «peut-être plus important qu'elles ne le réalisent ou le reconnaissent».- «Le fossé entre les deux reste profond, mais pendant nos discussions, j'ai relevé quelques points communs entre les parties»- «Les deux parties sont décidées à discuter la complète mise en oeuvre du communiqué de Genève 1, il faut qu'elles arrivent à conclure un accord sur la fin du conflit et la mise en place d'un gouvernement de transition détenant les pleins pouvoirs exécutifs»- «les deux parties comprennent que le conflit dans leur pays a causé des souffrances immenses et inacceptables au peuple syrien»- «Les deux parties croient que l'avenir de la Syrie peut uniquement être déterminé par le peuple de Syrie, de manière pacifique, sans intervention ou ingérence extérieure»- «les deux parties s'engagent à assurer que la souveraineté, l'indépendance, l'intégrité territoriale et l'unité de la Syrie soient pleinement respectées, et qu'aucune perte de territoire ne sera jamais acceptée».- «les deux parties prévoient un avenir pour le pays qui reflète le meilleur des traditions historiques et culturelles des différents peuples de Syrie, et de son histoire d'harmonie et de tolérance»- «les deux parties ont compris que le peuple syrien espère une Syrie véritablement démocratique avec un gouvernement transparent, redevable et fondé sur les droits de l'homme et la règle de droit»- «les deux parties ont compris que la situation humanitaire de la population doit trouver une solution rapidement»- «les deux parties ont reconnu que la sécurité de tous en Syrie doit être préservée et assurée, parallèlement au fonctionnement des institutions et des services publics». L'émissaire spécial de l'ONU a précisé que ses conclusions reflétaient son propre sentiment sur des «points où les deux parties disent principalement la même chose, ou presque la même chose». «J'espère que nous pourrons encore élargir au cours de notre prochaine réunion ce terrain d'entente», a-t-il ajouté. M. Brahimi a proposé aux deux parties de se revoir le 10 février prochain à Genève. Les représentants de l'opposition ont déjà donné leur accord, alors que ceux du gouvernement doivent d'abord consulter les autorités à Damas, a -t-il conclu.




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