La sélection algérienne, version Rabah Madjer, a arraché le match nul (1-1), vendredi soir, au stade Chahid-Hamlaoui de Constantine face au Nigeria pour le compte de la sixième journée du groupe B des éliminatoires la zone Afrique du Mondial-2018.Il faudra attendre encore afin de pouvoir voir un jour l'Algérie battre le Nigeria en match officiel. En effet depuis la finale de la CAN-1990, où les Verts ont été sacrés champions d'Afrique pour l'unique fois de leur histoire, les Algériens n'ont jamais pu s'imposer devant les Super Eagles en huit confrontations. Ils ont perdu à six reprises tout en se contentant de deux nuls à domicile en matchs de Coupe du monde en 1993 (1-1) ainsi celle de vendredi dernier sur le même score. Dans cette dernière sortie, il n'y avait pratiquement aucun enjeu : le Nigeria a validé son ticket pour la Russie depuis un bon moment déjà, alors que l'Algérie a enterré ses espoirs du Mondial depuis la déroute zambienne (1-3). Pourtant le revenant Rabah Madjer tenait beaucoup à ce match. Il voulait absolument un succès afin de débuter sa nouvelle mission sur une bonne note. Privés de certains joueurs blessés, à l'instar d'Attal, Ghoulam, Bensebaïni, Bentaleb et Soudani, les Algériens se sont présentés avec un onze inédit composé de Chaouchi, Mandi, Chafaï, Cadamuro, Nessakh, Medjani, Ferhat, Bennacer, Mahrez, Slimani et Brahimi. Les Algériens ont démarré le match à 100% à l'heure avec une première occasion avant la première minute de jeu. Sur le centre de Ferhat, Slimani rate complètement sa tête. Les Verts ont tenté de construire leurs attaques du côté droit, toutefois avec un Mahrez mal inspiré, une pelouse difficile et la bonne organisation défensive nigériane toutes les initiatives des Verts se sont avérées vaines. Ainsi la première période s'est achevée sur le score de parité de zéro partout. De retour des vestiaires, on sentait les Super Eagles, bien privés de cinq titulaires, plus en confiance en allant plus vers l'avant. Les Algériens ont tenté, de leur côté, de porter le danger devant la cage du gardien Ezenwa. A la 60e minute, sur un corner de Brahimi, le kepeer nigérian relâche le cuir. Mandi, qui était à deux mètres des buts, voit sa tête passer au-dessus des buts. Les Algériens ont payé cash ce ratage. En effet, sur un corner nigérian et un mauvais renvoi de Chafaï, Ogu profite du mauvais placement du gardien Chaouchi pour ouvrir la marque sur une reprise aussi instantanée que précise (62'). Quatre minutes plus tard, Slimani a raté l'immanquable, alors qu'il était seul devant les buts après un bon service de Mandi. Les remplaçants de Henni et Bounadjeh ont apporté un plus. Et c'est ainsi qu'à la 86e minute, Brahimi a bénéficié d'un penalty après avoir été retenu du bras par un défenseur dans la surface de réparation. Les hommes de Gernot Rohr ont contesté cette décision sans succès. Le joueur de Porto a transformé le penalty en remettant les deux formations à égalité. A la 90e minute de jeu sur corner, Bounedjah a vu sa tête passer légèrement au-dessus de la cage adverse. C'était là la dernière occasion du match. Si en fin de match, le coach Rabah Madjer a salué la combativité de ses joueurs en affirmant qu'il a vu de belles choses, beaucoup estiment qu'un grand chantier les attend lui et ses deux adjoints, à savoir Meziane Ighil et Djamel Menad. Car il faut dire hormis l'envie de gagner, qui a parfois dépassé le cadre sportif comme les contestations à répétitions de Brahimi et Slimani, on a rien vu sur le terrain. Certes, le nouveau staff technique bénéficie de circonstances atténuantes. Il n'a que quelques jours de préparation avec ce groupe, mais cela ne serait occulter que jusqu'à preuve du contraire la descente aux enfers continue pour cette sélection nationale.
Posté Le : 11/11/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Khaled M
Source : www.lnr-dz.com