Brahim Afrite, fils de l'éleveur : «l'état a failli à sa mission» Bejaia : les autres articles

Brahim Afrite, l'un des fils de l'exploitant agricole de Tazeboudjt, condamne sans ambages le «laxisme» des autorités judiciaires «qui n'ont pas bougé le petit doigt malgré les nombreuses plaintes déposées dès la première agression du 14 avril dernier, quand notre ferme et maison ont été incendiées, et qui demeurent sans suite.»
Notre interlocuteur exhibe une convocation signée par l'une des associations socioculturelle d'Aït Amar Ouali et dont l'ordre du jour concernait les actions à mener sur le site de Tazeboudjt. «C'était prévu pour la date de la première agression. Ce sont ces associations qui incitent les gens à la violence» accuse-t-il. Ne souhaitant pas discuter sur le sujet des terres en conflit, Afrite préfère parler de ce que la ferme familiale apporte à la communauté. «32 tonnes de viande rouge sont mises sur le marché chaque année.» Et d'énumérer : «la ferme compte 70 bovins, 25 vaches laitières et 1 200 oliviers.» «Nous avons également une association d'activité équestre et d'écotourisme «Djerba» qui travaille en collaboration avec la direction de l'éducation et l'association des inadaptés mentaux.»
Pour cet avocat, l'Etat a failli à sa mission qui est de protéger le citoyen et ses biens. Il estime que sa vie et celle de sa famille sont en danger et déplore que cela ne semble pas inquiéter les autorités.