Algérie

BP s'implique dans le formation en Algérie



British Petroleum (BP) investit dans la formation en Algérie. Le géant pétrolier britannique vient de signer, à travers sa filiale algérienne BP Algérie, une convention-cadre avec le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels (MFEP). Objectif : formation de près de 300 stagiaires dans les spécialités répondant aux besoins de l’industrie pétrolière. Les dispositions de cette convention sont mises en oeuvre dans le cadre de conventions spécifiques dans les wilayas de Ouargla, d’Illizi, de Tamanrasset et de Ghardaïa. L’objet de cette convention, rapporte l’APS, est de «définir les modalités et la mise en place d’un programme de partenariat entre les deux parties» qui ont convenu de «collaborer» dans les domaines de «développement de la formation et de l’enseignement professionnels dans les filières professionnelles répondant aux besoins de l’industrie pétrolière». Les spécialités retenues sont la soudure industrielle et la soudure homologuée, l’électricité, la plomberie sanitaire et la climatisation. L’optimisation et la mise à niveau des équipements technico-pédagogiques des établissements de formation et d’enseignement professionnels et le renforcement de la formation par apprentissage et la contribution à développer l’organisation de stages pratiques pour les apprenants, figurent parmi les objectifs de cette convention.

La participation de BP-Algérie, selon les clauses de la convention, consiste en «la mise en place au sein des établissements de formation et d’enseignement professionnels d’une veille technologique dans les trois filières sus-citées». Cette veille technologique permettra aux centres de formation de suivre l’évolution des techniques et les nouvelles technologies dans les spécialités retenues. La participation de BP consiste également au développement de l’enseignement de l’anglais fonctionnel dans les établissements de formation et d’enseignement professionnels. BP-Algérie s’engage à mettre à la disposition des établissements du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels les équipements intégrant l’évolution des processus liés aux spécialités identifiées. Elle mettra à contribution son savoir-faire et ses compétences pour l’assistance technique et la maintenance et l’entretien des machines et matériels utilisés dans les structures de formation et d’enseignement professionnels, précise le document.

La firme BP-Algérie développera, en coordination avec le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels, des stages pratiques et des visites inter-cycles, des apprenants et des formateurs du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels, en relation avec les activités qu’elle développe.

Par ailleurs, la signature de cette convention-cadre entre le ministère et BP-Algérie s’inscrit dans le processus d’adaptation de l’offre de formation du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels aux nouvelles qualifications induites par les besoins du marché de l’emploi, notamment pour les activités pétrolières et parapétrolières. «La convention sera appliquée à compter du mois de septembre prochain», a indiqué le ministre de la Formation professionnelle présent à la cérémonie de signature. M. Khaldi a souligné que les stagiaires concernés par cette formation bénéficieront d’une bourse de 5.000 dinars et que leur emploi sera «assuré» après leur formation. Une aubaine pour les stagiaires dans ces wilayas du sud du pays où des émeutes de l’emploi se sont produites il y a quelques années.

L’engagement de BP à former des stagiaires aux métiers pétroliers et les recruter devra permettre au géant pétrolier britannique de «recruter sur place» de la main-d’oeuvre qualifiée qui a longtemps fait défaut dans les vastes régions du sud du pays. Les compagnies étrangères installées en Algérie se plaignent souvent du manque de main-d’oeuvre dans les métiers de base comme l’électricité, la soudure. Le problème touche tous les secteurs. Khaldi a expliqué que cette convention était programmée depuis deux années, ajoutant que plus de 77 conventions-cadres ont été signées par son ministère avec d’autres secteurs, précisant que ces conventions sont suivies de près de 3.600 conventions spécifiques d’exécutions dans les différentes wilayas.

De son côté, M. Brihi a indiqué que cette convention «traduit la volonté des deux parties de mettre en oeuvre des programmes de formation par apprentissage adaptés aux besoins spécifiques de l’industrie pétrolière dans le grand Sud algérien». «Dans cette grande région, nous n’avons pas de main-d’oeuvre locale qualifiée qui réponde aux besoins pressants de l’industrie pétrolière», a-t-il dit, soulignant «la nécessité de l’engagement des acteurs concernés pour assurer la formation et l’emploi dans le domaine».


 




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