Algérie

BP du FLN



BP du FLN
Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion au siège du parti, sous la présidence de M. Saâdani, le bureau politique du FLN a «dénoncé la campagne visant à tromper l'opinion publique concernant les objectifs et les positions de la direction du parti ainsi que sur les questions majeures qui concernent le pays». Cette réunion, à laquelle bon nombre de journalistes avaient été empêchés d'assister, intervient 48 heures seulement après les propos incendiaires de Amar Saâdani, secrétaire général du FLN, à l'encontre du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) particulièrement son numéro 1, le général Mohamed Mediène dit «Toufik» contre lequel il a porté nombre d'accusations, l'exhortant même à démissionner de son poste. Dans un entretien accordé à TSA lundi, Amar Saâdani qui s'illustre ces derniers temps par ses «sorties médiatiques» virulentes, avait estimé que la présence de la sécurité intérieure dans toutes les institutions laisse une impression que le pouvoir en Algérie n'est pas civil. «Les agents de ce département sont partout : dans les APC, à la présidence, au sein des partis politiques. Cela ne peut pas contribuer à l'édification d'un Etat civil. Plusieurs partis ont été victimes des interférences de la sécurité intérieure. C'est le cas du FLN, le parti de M. Djaballah, le FFS. Cela se fait toujours sous les ordres de Toufik. C'est une réalité. Or, si nous évaluons les missions de la sécurité intérieure dans certaines affaires importantes, on constatera que ce service a multiplié les échecs. Malheureusement, au lieu de s'occuper de la sécurité du pays, ce département s'est occupé des affaires des partis politiques, de la justice et de la presse», avait-il affirmé estimant que la présence des éléments de la sécurité intérieure dans les institutions n'est «nullement justifiée». Amar Saâdani a également estimé que le DRS, à sa tête Toufik, a failli dans bon nombre de ses missions. Les exemples sont multiples, a-t-il affirmé. «Ce département a failli dans la protection et la sécurité du Président Mohamed Boudiaf. Il n'a pas su protéger Abdelhak Benhamouda, ni les moines de Tibehirine, ni les bases de pétrole dans le Sud, ni les employés des Nations unies en Algérie, ni le Palais du gouvernement. Cette direction n'a pas su bien protéger le président Bouteflika à Batna où il avait été la cible d'une tentative d'assassinat.A mon avis, Toufik aurait dû démissionner après ces échecs», a-t-il conclu.




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