La campagne du FFS pour le boycott de la présidentielle du 18 avril prochain rencontre des embûches sur le terrain. En effet, un meeting du plus vieux parti de l’opposition est interdit à Relizane.
Selon un communiqué de la direction nationale du parti, la demande d’autorisation pour la tenue d’une rencontre populaire déposée auprès des services administratifs de cette wilaya a été rejetée.
«Après moult péripéties, l’APC de Relizane et la wilaya à travers ses directions ont opposé un refus à notre demande, prétextant des instructions venues d’en haut», affirme le FFS, qualifiant ce refus de «pratique dictatoriale» qui «nous renseigne sur la nature autoritaire et liberticide du régime».
Le FFS dénonce par là même «cette attitude et exige l’arrêt des intimidations à l’encontre des militants et des structures du parti, particulièrement à l’intérieur du pays et notamment au sud».
Le parti du défunt Aït Ahmed dit être déterminé à poursuivre sa campagne pour «un boycott actif, massif et pacifique de la mascarade électorale du 18 avril».
Il réitère son appel à «la mobilisation de la population et des forces vives de la nation pour une alternative démocratique sociale en opposition à un Etat libéral, antidémocratique et antisocial et pour l’avènement de la 2e République».
Mokrane Ait Ouarabi
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Posté Le : 23/02/2019
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Mokrane Ait Ouarabi
Source : elwatan.com du samedi 23 février 2019