L’école primaire Tahar Benbata à Bouzourane, quartier situé à la périphérie Est de la ville de Batna, est une école qui se distingue par son aspect architectural des autres écoles, peu ou trop ordinaires.
Construite il y a 25 années, on décide pour la troisième fois de refaire sa clôture. Les deux premières étaient en parpaing. Cette fois-ci, on a opté pour une clôture en briques.
Seulement, les habitants du quartier, qui tiennent à l’esthétique de cet établissement, ne comprennent pas les raisons qui ont poussé l’entrepreneur chargé de sa réalisation d’opter pour une hauteur qui la voile complètement.
En effet, ils ont adressé une correspondance au président de l’APC, lui demandant d’intervenir pour empêcher de transformer leur école en bunker.
«On est en train de construire un mur aveugle de 3,50 m de hauteur, on dirait une prison pour nos enfants», est-il écrit dans la lettre en question.
«Car l’école est réalisée sur un terrain inférieur de 1,50 m par rapport à la route», précise-t-on.
Il est bien sûr rare que des habitants s’intéressent à ces aspects, bien qu’il soit temps que tout le monde s’y mette. Nos enfants ne sont pas gâtés sur ce plan. Généralement, les écoles primaires ne paient pas de mine et les élèves évoluent dans un environnement parfois agressif. L’exigence des habitants du quartier Tahar Benbata permettra en fait la réalisation de la clôture en question à moindre coût.
Lounes Gribissa
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Posté Le : 06/12/2015
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Lounes Gribissa
Source : elwatan.com du dim anche 22 nov 2015