"Bouzelouf" sur la voie publique

Le ciel s'était obscurci au jour J du sacrifice de la fête de l'Aïd El Adha par la faute du "tachouit el bouzelouf" opéré par des "sans-gêne" sur la voie publique à l'aide d'un chalumeau !Empestant ainsi l'atmosphère au lieudit Essafsafa, notamment à hauteur du rond-point de Zonca sur la route d'El-Harrach ! Pire ! Le chalumeau ! C'est la tendance du jour qui s'est également popularisée à la hideuse cité d'Aïn-Nâadja, Bachdjerrah et en d'autres quartiers de la capitale, où l'autorité avait brillée de mille feux de... chalumeau par son absence durant tout le temps de l'anarchie qui avait précédé la fête de l'Aïd El Kebir. C'est qu'ils ne se gênaient pas du tout ces pollueurs qui ne sont jamais les payeurs, du fait qu'aucune autorité ne s'était manifestée pour les réprimander pendant qu'ils perpétraient ce énième désagrément contre le voisinage et à même les trottoirs.Du reste, les épaisses volutes d'acres odeurs de bouzelouf s'étaient ajoutées aux odeurs nauséabondes de la douara que ces messieurs nettoyaient sur la voie publique à grands jets d'eau, qui ruisselaient au ras des avaloirs.Et que l'on ne s'étonne pas demain, si le réseau d'assainissement d'eau pluviale vienne à être bouché par ces bouts de bottes de foin flottants.C'est dire qu'on ne compte plus les coups de boutoirs assénés contre Dame nature et à l'environnement, à l'exemple de l'essaim de mouches tournoyant au-dessus des hidourate (toisons) étalées ça et là dans ce qu'il était convenu de nommer la capitale.Autres temps, autres m?urs, où la ménagère grillait le bouzelouf, sans qu'elle ne nuise à autrui. Mais ça, c'était avant !L. N.