Au CEM «Azzoug Arab et fils Saïd» de Houra, dans la commune de Bouzeguène, six classes, trois 1er Am et trois 3ème Am, sont sans professeur d'anglais depuis le 31 janvier 2013, date du départ à la retraite de l'ancien professeur d'anglais.
Les élèves n'ont plus été pris en charge, depuis cette date, alors qu'une enseignante d'anglais, originaire de Draa Ben Khedda, a bien été affectée mais n'a jamais pris ses classes. Selon les parents d'élèves, information confirmée par l'administration, l'enseignante est venue pendant une seule journée pour signer son PV d'installation mais, depuis, n'a plus remis les pieds dans l'établissement.
Les parents d'élèves du collège qui nous ont contacté ont exprimé leur inquiétude quant au devenir de leurs enfants qui ont raté la presque totalité du deuxième trimestre.
Les parents d'élèves des classes de troisième année semblaient d'avantage préoccupés par le fait que leurs enfants sont appelés à se présenter à l'examen du BEM de l'année prochaine (2013/23014). «Au moment où, à Bouzeguène, des professeurs titulaires d'une licence anglais, habitant à moins de 10mn de l'établissement, sont au chômage, des élèves sont privés de cours et livrés à eux-mêmes», déplore un parent d'élèves.Par ailleurs, le même CEM qui a enregistré le départ à la retraite d'au moins quatre professeurs et la promotion de deux autres au poste de surveillant général au technicum des frères Hanouti et au lycée colonel Mohand Oulhadj de Bouzeguène, s'est retrouvé avec un déficit de professeurs.
C'est d'ailleurs un professeur de sciences naturelles qui a été chargé de dispenser des cours des sciences physiques. L'établissement est, également, depuis la rentrée de septembre, sans directeur après le départ de l'ancien chef d'établissement à la retraite. L'école primaire du village s'est, également, retrouvée dans la même situation. L'ancien directeur qui a sollicité et obtenu une mutation, a laissé son poste vacant. La direction de l'éducation à préféré attribué la direction de l'établissement à un directeur en poste à l'école d'Ahrik et qui est appelé à gérer deux établissements distants de deux kms l'un de l'autre.
Ainsi, malgré la prolifération des postes vacants à travers de nombreux établissements scolaires, les départs à la retraite n'étant pas remplacés, on préfère soit muter des enseignants qui sont en surnombre dans d'autres établissements, soit surcharger, sur place, les enseignants de la matière en leur attribuant les divisions pédagogiques sans professeurs.
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Posté Le : 27/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamel Kaci
Source : www.elwatan.com