Suite aux inondations dramatiques de Bab El Oued en novembre 2001, le wali en poste avait, à juste titre, signé un arrêté (n° 17/69 du décembre 2001) pour geler les constructions dans plusieurs communes de la zone environnante. Par la suite, un bureau spécialisé étranger a été recruté pour effectuer une étude intitulée « Réduction de la vulnérabilité du massif de Bouzaréah ». Cette étude a permis d?établir un zoning en fonction des risques liés à la mécanique des sols (glissements de terrains, coulées de boues?). Après avoir effectué ce zoning, le bureau a établi un classement en 4 niveaux les terrains : inconstructibilité absolue, ? constructibilité sans grands risques et ? constructibilités conditionnées (deux niveaux). Aujourd?hui, les citoyens de la zone, des entreprises publiques et privées et même des institutions se voient bloqués dans leurs projets de construction, d?extension ou d?aménagement par l?arrêté précité, alors même que l?étude de zoning a été validée et qu?elle figure en référence sur des documents officiels émis par les instances territoriales. Tout ce monde attend que la wilaya prenne un arrêté annulant le précédent et mettant en ?uvre les dispositions de l?étude de zoning, qui précisent de manière détaillée toutes les interventions possibles et les mesures de protection à prendre. Devant cette situation de paralysie, ce sont comme d?habitude les citoyens et les entités respectueuses de la loi qui se voient pénalisés, les plus malins ou les moins patients passent outre. A quoi sert de réaliser en devises une étude coûteuse, si elle ne doit pas être utilisée ?
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Posté Le : 11/09/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : S. B.
Source : www.elwatan.com