«La santé du président s'améliore régulièrement»Le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA) souligne qu'il «ne sait pas quelle forme Bouteflika va choisir, mais il va s'exprimer».Amara Benyounès l'affirme: «Le peuple algérien va voir le président et l'entendre très prochainement». Invité de l'émission «Internationales» diffusée sur TV5 Monde, en collaboration avec Radio France internationale (RFI) et le journal Le Monde, Benyounès a assuré que Bouteflika va s'exprimer en précisant au journaliste qui lui demandait «nous allons le voir et l'entendre'»: «Je ne sais pas quelle forme il va choisir, mais il va s'exprimer». Le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA) a ensuite tenu à rassurer sur l'état santé du candidat qu'il représente. «La santé du président s'améliore régulièrement», témoigne-t-il. «et sa tête fonctionne très bien!», rétorque-t-il. «C'est quelqu'un dont les fonctions mentales fonctionnent très bien, il a un problème de rééducation fonctionnelle, il est en train de poursuivre sa rééducation, ça s'améliore de jour en jour, mais sa tête fonctionne très bien», a insisté M.Benyounès, venu à Paris participer à un meeting de soutien au candidat Bouteflika où 1500 personnes étaient rassemblées, selon les organisateurs. Rappelant que le chef de l'Etat algérien avait reçu jeudi dernier le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, M.Benyounès a demandé: «Vous pensez que si John Kerry avait vu un président à bout de forces, il ne le dirait pas'». Interrogé sur le rôle joué par le frère du président, Saïd Bouteflika, conseiller spécial du chef de l'Etat, Amara Benyounès a souligné que «l'Algérie n'est pas une République bananière, c'est un grand pays qui a des institutions démocratiquement élues, stables, sérieuses, solides, ce n'est pas le frère du président qui va gérer l'Algérie, c'est le président qui gère, dirige le pays». «C'est le patron, tout le monde le sait», a-t-il soutenu. Le ministre de l'Industrie a profité de cette interview pour critiquer les actions du mouvement Barakat, qu'il a jugées «minoritaires». «Ils chahutent les grands rassemblements, nos rassemblements. Leur stratégie est plus médiatique que politique», estime-t-il. Le mouvement Barakat est particulièrement actif sur les réseaux sociaux, mais le porte-parole du président Bouteflika ne croit pas à leur influence: «La réalité, c'est le terrain. Ce n'est pas Facebook qui va voter. C'est le peuple algérien», atteste-t-il, non sans accuser «les faux profils derrière les réseaux sociaux» qui seraient créés par l'opposition pour gagner en visibilité. Toutefois, Benyounès a estimé que le mouvement Barakat était «dans son droit le plus absolu» lorsqu'il manifeste contre un potentiel 4e mandat du président Bouteflika. «Mais l'expression de ce rejet doit se faire par les urnes, il ne peut pas se faire par la rue! Nous avons vu la rue algérienne, ce qu'elle a donné pendant les années 1990. Nous ne voulons plus de changement par la rue», a-t-il tranché.
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Posté Le : 07/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Walid AIT SAID
Source : www.lexpressiondz.com