D'une importance parmi les grands projets de la capitale, la Grande Mosquée d'Alger Djamâa Al Djazaïr a vu avant-hier sa première pierre de réalisation posée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au cours de sa visite de travail et d'inspection effectuée à Alger, à la veille de la célébration du 57e anniversaire du déclenchement de la guerre de la Révolution.
L'occasion a été, également, accueillie par le lancement d'un projet de réalisation d'un centre de conférence et de recherche, l'inauguration du nouveau siège du ministère des Affaires étrangères et surtout l'inauguration officielle du métro d'Alger tant attendu. Si la mise en marche du moyen prestigieux de transport au service des Algérois a pris la part du lion dans la journée du chef de l'Etat, celle des médias et aussi celle des citoyens impatientés de le découvrir, le lancement du projet de la Grande Mosquée est un autre évènement qui sera à la fois un monument d'art alliant authenticité et modernité et illustrant l'aspect historique, culturel et religieux de notre pays, du Maghreb, de l'Afrique et du monde musulman. En effet, le projet confié à l'entreprise de réalisation chinoise China State Construction (CSC), avec une offre d'environ de 100 milliards de DA, un bureau d'étude allemand et à l'assistance canadienne, devra être réceptionné dans un délai n'excédant par les 48 mois. Sur un site de 20 hectares localisé dans la commune de Mohammadia (Est d'Alger), face à la mer et centralisant la baie d'Alger, le président de la République a décidé d'implanter Djamâa Al Djazaïr. La surface bâtie de 445 000 m2, contiendra, explique Mohamed Lakhdar Alloui, directeur général de l'Agence nationale de réalisation et de gestion du projet, 12 bâtiments indépendants et des espaces diverses répondant aux dimensions de la religion, de l'histoire, de la culture et du tourisme. La Grande Mosquée d'Alger contiendra une Maison du Coran de 300 places pédagogiques pour les étudiants en post-graduation, un centre culturel islamique, un centre d'exposition, une bibliothèque d'une capacité de 2 000 places dotée d'un million d'ouvrages, une salle de conférence, un musée d'art et d'histoire islamiques et un centre de recherche sur l'histoire de l'Algérie. Des salles dotées de moyens multimédias, des bâtiments administratifs, un parking de 6 000 places, des espaces verts ainsi que des locaux commerciaux sont prévus dans le cadre de ce gigantesque projet dont le point le plus haut sera son minaret d'une longueur de plus de 270 mètres qui dominera toute la capitale. A noter, par ailleurs, qu'en matière d'emploi, le projet procurera, en sa phase de réalisation, 1 920 postes d'ouvriers et artisans nationaux inclus dans 3 765 employés engagés par les entreprises de réalisation. La main d'oeuvre algérienne représentera, en effet, 51% du total. La phase de gestion verra, quant à elle, la création de 1 530 postes d'emploi directs dont 200 dans la bibliothèque, 100 au centre culturel, 150 à Dar El-Coran, 380 pour la minaret, 70 au centre technique et 150 à l'agence nationale de réalisation et de la gestion de la grande mosquée d'Alger. Ceci sans oublier 710 postes consacrés à la sécurité et les emplois saisonniers concernant, entre autres, les évènements, les fêtes, les activités culturelles et scientifiques, les conférences et les séminaires.
Posté Le : 01/11/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Radia Zerrouki
Source : www.lnr-dz.com