Algérie

Bouteflika met en garde contre les faux nécessiteux


Bouteflika met en garde contre les faux nécessiteux
Le passage en revue des chiffres fait ressortir un montant de 1 083 milliards de dinars alloués en 2008 en faveur du secteur de la Solidarité.Poursuivant ses auditions
“ramadhanesques”, le président de la République a entendu hier Djamel Ould-Abbès, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté à l’étranger. Selon le communiqué de la Présidence, il a été procédé à la présentation et à l’examen des données relatives à la mise en œuvre de la politique de solidarité nationale de protection et d’action sociale.
Selon ce communiqué, cette approche de la politique sociale contenue dans le programme présidentiel, qui vise à l’élimination des manifestations du phénomène d’exclusion et de marginalisation, s’intègre dans une démarche globale de lutte contre la précarité qui affecte certaines franges de la population Cette lutte se fera à travers d’abord un soutien direct aux personnes âgées sans ressource et sans attache familiale, aux personnes handicapées, aux femmes chefs de ménage.
Cela au moyen d’une allocation forfaitaire de solidarité qui a été revalorisée de 1 000 DA à 3 000 DA. Le mécanisme de solidarité vise également les démunis non assurés sociaux, les personnes handicapées qui accèdent, entre autres, à la gratuité du transport ou à la réduction des tarifs appliqués par les transporteurs, l’enfance abandonnée par l’encouragement des placements en “kafala”, le suivi et l’accompagnement des jeunes en danger moral au niveau des structures pour l’enfance en milieu ouvert, afin de faire bénéficier le jeune de son environnement naturel, l’assistance des personnes sans domicile fixe au niveau de 76 structures d’une capacité de 2 377 places/jour, encadrées par des travailleurs sociaux.
Les actions spécifiques de solidarité ciblent aussi la population scolaire, soit trois millions d’élèves qui bénéficient annuellement de la prime de scolarité, portée cette année à
3 000 DA, des trousseaux pour 500 000 élèves ainsi que leur transport dans les zones rurales. La politique de solidarité se mesure aussi à travers l’opération d’ouverture des restaurants de la rahma avec la distribution de 1 500 000 couffins et plus de 7 000 000 repas servis. Également à travers les actions spécifiques engagées, à travers la prise en charge des enfants présentant un handicap, au niveau des écoles pour jeunes aveugles, des écoles pour sourds-muets, des centres pour insuffisants respiratoires, des centres pour inadaptés mentaux et des centres pour handicapés moteurs.  Des résultats encourageants sont enregistrés dans ce domaine, indique le communiqué de la Présidence qui fait valoir les examens du baccalauréat (45,45%), du Brevet de l’enseignement moyen (62,79%) et de l’entrée en première année moyenne (70,46%).
Par ailleurs, un réseau de structures de proximité comprenant, au 30 juin 2008, un ensemble de 152 cellules spécialisées dans le soutien social, la santé communautaire, la prise en charge psychologique et thérapeutique ainsi que la médiation sociale active a été mis en place. Pour la réussite de ces différents programmes, il a été créé trois centres nationaux de formation dans le handicap, et deux annexes de formation d’éducateurs dans le handicap, la sauvegarde de la jeunesse et la protection sociale, contribuant à assurer la disponibilité d’un personnel technique spécialisé. Les actions de solidarité nationale ont permis également, en application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, de venir en aide aux familles démunies. Dans le domaine de la famille, le communiqué souligne la nécessité d’affirmer que la solidarité nationale ne saurait se concevoir sans les principes d’entraide et de solidarité réciproques, indispensables à la cellule familiale.
Les actions visant les personnes en situation de précarité, à travers les agences spécialisées telles que l’Agence de développement social et l’Agence nationale de gestion du micro-crédit ont permis d’atténuer grandement la tension en matière d’emploi, notamment la main-d’œuvre ne disposant pas de qualification professionnelle ou ayant un faible niveau d’instruction. Le communiqué sanctionnant l’audition de Ould-Abbès fait référence aux dispositifs d’emplois alternatifs (Esil, Tup-Himo et IAIG) qui ont permis le placement de plus de 500 000 personnes au 31 décembre 2007 et de plus de 400 000 personnes pour le seul premier semestre 2008.
À l’issue de l’examen du secteur, le président de la République a assuré que “la politique de solidarité nationale continuera de bénéficier”, insistant par ailleurs sur la connaissance rigoureuse des personnes éligibles aux différents dispositifs de solidarité mis en place.
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