Bouteflika et le peuple

FLN et RND se bousculent pour être la locomotive d'un front ou d'une alliance soutenant le programme politique du président Abdelaziz Bouteflika. C'est quand un trop de plus pour le pays et pour la société de subir de tels récurrentes lézardes politiques. Le programme présidentiel, ses réformes et ses perspectives politiques, économiques et sociales jusqu'à preuve du contraire sont indemnes depuis un quart de siècle et passent même à la grande offensive politique à travers la prochain amendement de la loi fondamentale du pays, grâce uniquement au soutien irrévocable du peuple qui souvent a prouvé dans ses grandes décisions qu'il n'a besoin d'aucun tuteur à l'exception du programme politique qu'il a choisi et auquel il demeure fidèle. On peut constater à la lumière d'un jugement serein l'importance del'adhésion populaire à ce programme politique qui vise à asseoir davantage le pays sur des bases solides comme on peut mesurer la conviction des citoyens quant aux bouleversements profonds, durables et féconds qui ont été accomplis et à mettre sur le seul compte de la confiance réciproque qui existe entre Bouteflika et le peuple. Evoqué l'effervescence de la classe politique, c'est un peu trompé le peuple. Aujourd'hui, elle ne fait rien pour s'attaquer aux vrais défis de la nation préférant tabler sur des pistes sur lesquelles la société algérienne ne voit que forme belliciste qui n'a de sens que pour ses auteurs. Voilà donc le rubicon franchi. La ligne de séparation entre ceux qui font de la politique partisane leur substance de vie et ceux qui rejettent cette instrumentalisation au nom du programme présidentiel est désormais nette. L'immense machine de propagande, de contradictions n'a pas pu empêcher le peuple, de plus en plus conscient, d'éviter le piège où on voulait l'enfermer : il est pour un seul programme et c'est à la politique partisane de le rejoindre et non l'inverse qui devrait intervenir. Tout au long de ces dernières années, il a été reconnu au peuple algérien dans son écrasante majorité de refuser à ce qu'il soit sujet ou d'être perçu comme le flanc mou mais comme le seul souverain, le seul décideur aux côtés du président Bouteflika alors que de l'autre versant, d'aucuns confortent, par leurs analyses réductrices, le cliché d'une classe politique, qui souvent s'en remet à des forces occultes, à d'autres programmes pour fixer le destin de la nation. Par ailleurs, la maturité politique des Algériens a révélé a posteriori l'incontournable changement qu'ils désirent dans la pratique politique et la nécessaire instauration d'une morale nationale qui doit rassembler dans les débats et à s'inscrire dans une transparence à plusieurs variables dans le jeu et les aspects des relations humaines. Certains politique continuent à jouer la fuite en avant en oubliant qu'ils ne représentent nullement ni l'ensemble de la société civile, et ni à plus forte raison l'ensemble du peuple.