Algérie

Bouteflika et le général Tawfik m'ont proposé un portefeuille ministériel


Said Saadi a déclaré qu'il aimerait se retirer de la présidence du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie « aujourd'hui avant demain », en justifiant qu'il est vraiment difficile d'exercer l'opposition dans un pays gouverné par un système à l'image du système algérien ».Said Saadi est très critiqué au sein du RCD à cause de « sa politique de gouvernance sans partage ». Pour confirmer leur version, ses détracteurs évoquent le départ de plusieurs responsables qui avaient du poids au sein du RCD, notamment, Mokrane Ait Larbi, Khalida Toumi, Amara Ben Younes, Tarek Mira ainsi que Djamel Ferdjellah? et autres. Prenant sa défense, Said Saadi a déclaré : « je défie quiconque de prouver que l'ai exclu un seul dirigeant, à l'exception de deux membres du conseil, le premier pour avoir assisté à une réunion en étant en état d'ivresse et le second pour avoir insulté son collègue ». Pour prouver qu'il n'avait nullement l'intention de prendre une responsabilité au gouvernement, Sadi a indiqué : « si je voulais la responsabilité j'aurais fait partie du gouvernement. Le président Bouteflika ainsi que le général Mohammed Mediene, Directeur du Département du Renseignement et de la Sécurité DRS, alias Tawfik, m'ont proposé un poste de ministre au gouvernement, toutefois j'ai refusé. Il est à rappeler que Said Saadi avait deux portefeuilles ministériels en 2000, en vertu d'un accord qu'il a conclu avec le président Bouteflika. Toutefois, ses deux ministres ont démissionné suite aux événements de Kabylie en 2001. Toutefois, on reproche à Sadi d'avoir farouchement défendu Bouteflika en acceptant la participation du RCD au gouvernement, avant qu'il ne devienne l'un de ses farouches opposants. A ce propos, Saadi a révélé : « nous avons participé au gouvernement suite à des conditions que j'ai personnellement exigées à Bouteflika qui les a acceptées, notamment, la réforme du système éducatif et de la justice ainsi que sa vision de l'exercice politique et des libertés démocratiques. Pour ne pas avoir respecté ses engagements, je lui ai dit dans un entretient que j'ai eu avec lui : « vous n'êtes pas un responsable sérieux ».
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