« En dépit de ce qui se trame contre elle, l'Algérie demeure stable », a déclaré, hier, Amar Ghoul, président de TAJ, lors d'une conférence de presse tenue au terme des travaux de l'université d'été de son parti organisée à Boumerdès. Il dira qu'il faut absolument rester vigilant pour contrecarrer « ceux qui veulent faire croire que l'Algérie est une terre de terrorisme où mute le mouvement de Daech ». Selon lui, « il est inadmissible qu'un incident orchestré par une main criminelle noircisse l'image de notre pays et le présente comme étant à feu et à sang ». « L'Islam est innocent, l'Etat et la Kabylie le sont aussi », lance-t-il en évoquant l'assassinat du ressortissant français. Pourquoi tant d'acharnement contre l'Algérie ' « L'Algérie, en raison de sa position stratégique, de ses richesses a toujours été ciblée. Notre pays était pratiquement isolé durant la tragédie nationale. C'est à ce moment-là que nous avons pu différencier nos amis de nos ennemis. » Et d'ajouter : « il ne faut pas perdre de vue que l'Algérie, malgré les pressions, a fait preuve d'une grande sagesse en décidant de ne pas s'immiscer dans les affaires internes des Etats. Elle a prouvé qu'elle a bien analysé les effets négatifs du printemps arabe. Ceci a même contrarié les grands de ce monde. » A ce titre, il dira de nouveau qu'il est contre le fait de faire de la publicité à ces groupes criminels. Tout en soulignant les efforts colossaux consentis par l'Armée nationale populaire pour l'éradication du terrorisme, Ghoul a précisé que la lutte antiterroriste est l'affaire de tout le pays. Interpellé sur les rumeurs faisant état de la vacance du poste de président de la République, Amar Ghoul dira que « ces propos sont inadmissibles dans la mesure où les affaires du pays sont gérées normalement ». « Le chef de l'Etat a pour prérogative de discuter avec qui il veut. Abdelaziz Bouteflika a récemment présidé un Conseil sécuritaire. Avant, on disait qu'il occupait trop la scène nationale et aujourd'hui on lui reproche d'être moins visible », ajoute-t-il. Pour appuyer ses dires, le président de TAJ a témoigné en tant que membre du gouvernement que vendredi dernier, le Président lui avait demandé un rapport détaillé sur la situation de la compagnie nationale Air Algérie. Ghoul estime que Bouteflika est un symbole de l'Etat qui a tout donné à sa patrie. « Il faut juger l'homme à sa juste valeur, car sans sa clairvoyance, le printemps arabe aurait frappé de plein fouet l'Algérie », affirme-t-il.
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Posté Le : 27/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Karima Alloun Kordjani
Source : www.horizons-dz.com