Algérie

Bouteflika est malade et l'Armée interviendrait de nouveau en cas d'anarchie



Des défenseurs des Droits de l'Homme, professeurs universitaires et représentants d'organisations ainsi que des personnalités politiques ont douté de la capacité du pouvoir de mener des réformes politiques et à apporter du changement.Toutes les interventions dans ce débat animé, vendredi dans la soirée, par la Ligue algérienne de défense des Droits de l'Homme ont concordé avec la réflexion du président de la Ligue algérienne de défense des Droits de l'Homme, M. Mustapha Bouchachi, qui a estimé que le régime politique en Algérie ne veut pas procéder à de vraies réformes : « ?il n'y a pas de prémices d'espoir », a-t-il indiqué.
Pour sa part, le professeur de sciences politiques à l'université d'Alger, M. Mohammed Henad a indiqué que toutes les réformes politiques menées en Algérie, depuis l'indépendance, ont échoué, ce qui a poussé le régime politique en place à ressentir d'avoir perdu la légitimité », donc refuser toutes les initiatives.
Le même interlocuteur a évoqué l'état de santé du premier magistrat du pays et indiqué que le président a perdu beaucoup de ses forces et qu'il lui est difficile de gérer le dossier des réformes politiques qui nécessite beaucoup d'énergie ».
Il s'est, dans le même sillage, demandé qu'est-ce qui empêche le président de ne pas dissoudre le parlement et le gouvernement actuels.
Le chercheur Nacer Djabi a, pour sa part, avertit que le pays risquerait de replonger de nouveau dans le chaos, ce qui pousserait l'Armée à reprendre la situation en main tels que ça s'est passé en 1992.


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