Bien que ne s'étant pas déplacée en masse comparativement à l'élection de 2009 (82, 13%) la population de Tlemcen, avec 63,40% de participation jeudi dernier, a plébiscité le président-candidat avec 92,93%, Benflis arrivant très loin en deuxième position avec seulement 2,99%, selon les chiffres officiels.Des chiffres qui contredisent toutes les prévisions, eu égard à l'enthousiasme des représentants des autres candidats pendant la campagne électorale. En réalité, le jour du scrutin, on avait l'impression qu'il n'y avait qu'un seul «cavalier» en ce sens que dans la plupart des centres de vote, les observateurs des autres candidats étaient absents. «L'erreur des représentants des autres candidats a été de se focaliser sur le thème de la fraude avant même le début du scrutin. Ils avaient oublié de faire un travail de proximité. C'est comme si, c'est mon avis, ces représentants partaient perdants dès le départ», a estimé Ahmed Nouali, responsable de la Commission de surveillance de l'élection à Maghnia.Une ville, la deuxième de la wilaya, qui a donné la majorité à Bouteflika avec 87,26% et seulement 5,76% à Benflis. Autre constat durant cette élection : curieusement, la Commission de surveillance de l'élection «n'a reçu aucune plainte faisant état d'un quelconque dépassement dans les bureaux de vote?». En fait, une histoire écrite sans véritable suspense. Le souhait des Algériens de cette partie extrême du pays, c'est que le chef de l'Etat «entreprenne une véritable politique de développement, basée sur le concret et l'équité».
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Posté Le : 19/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Chahredine Berriah
Source : www.elwatan.com