Algérie

Bouteflika clôture aujourd'hui la rencontre gouvernement-walis Quels remèdes pour les maux de la jeunesse?



En attendant aujourd'hui la clôture de leurs travaux par le président de la République, les walis discutent depuis dimanche au Palais des Nations, la problématique de la jeunesse avec en point de mire la formalisation du programme de soutien au renouveau rural. «C'est parce qu'il constitue un traitement en amont des problèmes de la jeunesse urbaine», comme le souligne le ministre délégué chargé du Développement rural, que le programme de soutien au renouveau rural n'est pas une mince affaire. Prévu pour couvrir la période allant de 2007 à 2013, ce programme a été, pour rappel, inscrit dans les priorités de l'Etat, en octobre 2006. Le gouvernement et les walis en ont discuté pour une première fois, l'année dernière. Ils reviennent, cette année, au Palais des Nations et planchent, depuis dimanche dernier, sur des éléments précis de ce programme, en collaboration avec les ministères concernés, en premier le ministère de l'Intérieur et des Collectivités rurales et celui chargé du Développement rural. L'un des points essentiels est de mettre en place des cellules d'animation rurale dans toutes les communes du pays. Des cellules où doivent siéger les représentants des administrations décentralisées comme les subdivisionnaires locaux, ceux d'associations rurales dont 3.500 sont déjà identifiées ainsi que les porteurs de projets issus des populations rurales. «Il y a eu un grand diagnostic dans les zones rurales, on a constaté qu'il y a très peu d'écoute et très peu d'espace de négociation et de formulation de projets, ce qui donne le sentiment d'exclusion à ces populations», estime le ministre délégué chargé du Développement rural. L'objectif de l'installation de cellules d'animation est donc de «formaliser les projets de proximité de développement intégré en vue de lancer des activités individuelles ou collectives», explique-t-il. Rachid Benaïssa précise que la démarche consiste «à rapprocher les populations rurales, des différents dispositifs économiques et sociaux existants». La notion d'écoute et de conseil prend, dans le langage du représentant du gouvernement, toute son ampleur puisque, dit-il, «elle implique la participation directe des populations concernées dans la mesure où les projets sont construits de bas en haut». Selon Benaïssa, 2.200 projets touchant 200.000 ménages ont été à ce jour recensés. Il tient à souligner que «la jeunesse issue du milieu rural n'a rien de précaire, elle constitue 30% de ses populations». A propos de contrôle et de suivi des programmes, Benaïssa fait savoir qu'il existe un système d'information en cours d'appropriation par les concernés. Le logiciel est, selon lui, actuellement utilisé dans une vingtaine de wilayas. Ce système nous permet, dit Benaïssa, «de voir l'évolution de la formalisation du projet au niveau des daïras, le respect des procédures, les différentes innovations et, bien sûr, de contrôler les ressources pour un souci d'équité». En cas d'anomalie, «nous attirons l'attention des gestionnaires», affirme-t-il. «C'EST EVIDENT MAIS C'EST DIFFICILE À FAIRE»


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