Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé, hier, les journalistes à faire la lumière sur les lacunes et les fléaux qui demeurent encore en Algérie, comme la bureaucratie, ou encore la corruption. «Si nous enregistrons, en toutes occasions et toute la légitimité, des développements positifs en Algérie, cela ne signifie nullement qu'il faut fermer les yeux sur les lacunes du pays dans beaucoup de domaines, ou ignorer les dangers qui entourent l'Algérie. Oui, dans notre pays, il y a encore des lacunes et des fléaux regrettables, comme la bureaucratie le népotisme, de la corruption (?). La volonté de l'Etat d'éviter ces manques sont connus, mais cela nécessite les efforts concertés de tous, y compris les efforts de la presse et des médias», a écrit le président dans son message, à l'occasion de la journée nationale de la liberté de la presse, diffusé hier. La collaboration de la presse pour faire la lumière sur ces fléaux est, pour le président de la République, «une contribution précieuse à l'évaluation des choses et à la consolidation de l'Etat de droit». Par conséquent, ajoute encore le chef de l'Etat, «je vous demande, à vous les médias et aux journalistes, de jouer votre rôle dans ce domaine, en étant sous la protection de Dieu, de l'Etat et de la loi, et je vous exhorte à cet égard à contribuer à guider la société sur le droit chemin». Le président Bouteflika a également évoqué les défis auxquels fait face le pays, et les dangers qui le guettent. «Dans ma dernière lettre à l'occasion de la fête nationale du Moudjahid, j'ai déjà abordé les défis auxquels notre pays est confronté, et l'importance de ce sujet doivent être rappelés», a souligné Bouteflika, non sans estimer que «si nous vivons grâce à Dieu en sécurité et en paix, nous vivons aussi dans un environnement régional aux multiples crises et conflits, ainsi que le fléau du terrorisme odieux et la criminalité transfrontalière, le trafic d'armes et le trafic de drogue constituent tous une menace sur la société». Ce sont pour le président «des dangers qui nous poussent tous à la vigilance, pour maintenir la sécurité du peuple». Dans son message, le président de la République n'a pas également omis de rappeler les multiples étapes qu'a vécues la presse nationale, aussi bien publique que privée. «Sous la paix rétablie et la réconciliation nationale, les médias de notre pays ont connu une progression remarquable, et ont accompagné la reconstruction de l'Algérie dans tous les domaines», a-t-il dit, avant de préciser que la presse écrite «s'est développée au cours des deux dernières décennies, atteignant jusqu'aujourd'hui, plus de 150 titres, et dans le secteur des médias audiovisuels, plus de 20 chaînes libres ont été créées, et ceci s'est consolidé par les journaux électroniques. Toute cette dynamique est venue enrichir le domaine de l'information nationale». Le président rappelle la volonté de l'Etat pour développer ce domaine, à travers, notamment, «l'ouverture d'un très grand nombre d'instituts universitaires d'information et de communication». L'Etat a également démontré, selon lui, sa volonté de développer ce secteur, à travers, notamment, les amendements apportés à la Constitution «qui promeuvent la liberté d'information et le droit de ces moyens d'information d'accéder à l'information».
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Posté Le : 21/10/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A I
Source : www.letempsdz.com