Algérie

Bouteflika à genève



L?Algérie et la révolution numérique Le développement durable, la paix sociale, l?absence d?hégémonie mondiale et de disparités entre les populations nord-sud ont un dénominateur commun : la révolution numérique. Grand thème de la rencontre, hier, à Genève (Suisse) réunissant plusieurs chefs d?Etat, la révolution numérique a trouvé un adepte : l?Algérie. L?Algérie qui, selon le président de la République, s?associe à ce projet constructif. Abdelaziz Bouteflika s?est déclaré heureux d?annoncer l?adhésion de l?Algérie en tant que membre fondateur. Cette adhésion vise à promouvoir un fonds de solidarité numérique aux fins de financer d?ambitieux projets tels que doter l?Afrique d?un satellite de télécommunication. Projet auquel sont associés une quarantaine de pays d?Afrique. Mais l?enjeu ne s?arrête pas là. Car « la révolution numérique a une portée considérable en termes d?amélioration des services sociaux de base, de productivité économique et de compétitivité dans l?équité ». A travers cette expression ambitieuse de « révolution numérique » se cachent des notions précieuses de science et d?information. Science nouvelle et méthodes révolutionnaires : « la télémédecine pour les régions les plus isolées et les plus affectées (...), modernisation des pratiques agricoles », relève le Président algérien, repris par l?APS. Les techniques de l?information, elles, permettraient de « développer des systèmes d?alerte pour mieux faire face aux catastrophes naturelles, aux pandémies et autres fléaux », explique Bouteflika. La somme de ces découvertes ne peut, selon le Président, être appliquée et applicable sans la promotion des investissements et du partenariat en vue de développer les infrastructures et l?industrie du logiciel, les capacités institutionnelles, les compétences et la neutralisation de l?exode massif de cerveaux. Aussi l?assainissement structurel qu?exige la mise en place de réseaux informationnels compétitifs est-il nécessaire. Hormis le fait que « le droit d?accès aux moyens et aux services de communication est devenu un droit humain par excellence », il s?agit surtout de « ne pas rester à l?écart de la grande mutation ouverte par la révolution informationnelle et de faire face aux défis de la mondialisation, de la maîtrise du risque international et de la régulation de l?économie mondiale », argumente le Président. Si l?apport de ces nouvelles technologies a le désavantage de favoriser aussi la criminalité internationale - l?internet reste l?exemple le plus frappant -, il convient de veiller à ce que « la société d?information ne vienne pas aggraver la déstructuration de nos sociétés », fait remarquer le Président. « Elle doit, au contraire, être mise au service de la réhabilitation et de la reconstruction des médiations sociétales », rappelle le Président.


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