Algérie

Bouteflika à Batna et Béchar : «Je ne suis pas un prophète»



De Zeroual à Batna, au Cheikh Touhami à Béchar, le candidat Bouteflika s'adressera à ses électeurs en s'appuyant à chaque escale sur ce qui pourrait leur être des repères importants.

Jeudi 19 mars. Aéroport Mustapha Benboulaïd de Batna. Le candidat a choisi la capitale des Aurès pour son premier meeting électoral. «Nous voulons une campagne forte et sereine, elle commence par les rapports entre nous. On est à Batna, on est le 19 mars, vous avez trouvé la liaison,» a dit Abdesselem Bouchaoureb, son directeur de la communication, aux nombreux journalistes nationaux et étrangers accrédités.

Nous traversons Batna en direction de la salle omnisport du complexe du 1er novembre à Hay Bouzourane. «La salle est à une centaine de mètres de la maison de Liamine Zeroual, » nous dit un natif de la région. Au centre ville l'attendait une population dense, emblème national, pancartes et portrait à la main. Gaïta, zorna, chansons chaouies, musique Raï. « Nous sommes de l'Union générale des étudiants libres (UGEL), » nous disent des jeunes devant la salle. «Bouteflika est notre président et nous voulons qu'il le reste, » disent-ils presque en choeur. L'Union nationale des étudiants algériens (UNEA) est elle aussi présente. «Bouteflika comparé aux autres candidats, le choix est facile à faire, » nous dit un de ses animateurs.

11h 50. Le candidat fait son entrée sous l'euphorie de l'assistance. « (...), Nous avons tourné et nous sommes revenu à Batna,» lancera-t-il. « La dernière fois que j'étais venu à Batna, j'ai failli en sortir martyr, » ajoute-t-il en faisait allusion à l'attentat auquel il avait échappé. Il saluera «l'héroïsme, le courage, le patriotisme de Batna El Aures» et rappellera la symbolique du 19 mars, jour de la fête de la victoire. «Nous célébrons le jour de la victoire dans la ville de Mustapha Benboulaïd. Je sais que je suis dans ma famille et chez mes proches, » dit-il. Il rendra hommage à « tous les compagnons de la guerre de libération » et «à Liamine Zeroual, il est resté debout dans les moments durs.» Le fils le lui rend en tout cas bien. Karim Zeroual, était en effet, assis aux premiers rangs. Très peu bavard, le fils de l'ex-président avait juste dit aux journalistes qui l'ont approché que «je soutiens Bouteflika, c'est un choix personnel.» Il applaudira fortement le président candidat. Il se mettre parfois debout main dans la main avec Chérif Abbas, le ministre des Moudjahidine et Khoudri, le ministre chargé des relations avec le parlement. A leurs côtés, sont assis aussi les membres de la famille Benboulaïd. « Prends soin d'eux, » dira Bouteflika à Chérif Abbas.



De Zeroual au cheikh Touhami



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