Haut lieu de la confrérie Tarika Tidjania, Boussemghoun, ou Oued Sefah, est sortie du néant tout au début du 17e siècle. Son vieux ksar, encore debout et savamment restauré par des génies de l'art locaux, restitue à lui seul toute l'histoire de cette ville, perle du Sud oranais, dont la population d'origine berbère parle encore le tichliht. Tout le mérite revient aux élus et responsables locaux qui travaillent la main dans la main avec la bénédiction de la population locale, qui apporte elle aussi sa contribution quotidienne au toilettage des rues ombragées et bien entretenues. Coquette et charmeuse, séduisante aussi, elle compte dans son registre culturel une infinité de curiosités, telle sa vaste palmeraie, ses sites envoûtants, ses gravures rupestres et une multitude de curiosités touristiques.
C'est notamment pour ses nombreux atouts aussi précieux les que les autres que cette localité a bénéficié d'une Z.E.T. (zone d'expansion touristique) au lieu dit «N'khila», disant de 18 kilomètres de la cité. Une enveloppe financière d'un montant de 800.000.000 de dinars a été affectée à ce projet touristique, inscrit dans le cadre du programme des Hauts-Plateaux, qui a été achevé et qui attend de pied ferme les visiteurs. Un cadre agréable où l'on retrouve des cascades de sources dans un silence et un calme incomparables.
D'ailleurs, une proposition attrayante a été émise par le directeur du tourisme à M. Salim Semmoudi, wali de la wilaya, lors de sa visite d'inspection jeudi dernier dans cette daïra, afin de relier cette localité à celles des autres chefs-lieux des communes semi-sahariennes ayant les mêmes caractéristiques et la même vocation, dans le but de donner un coup de fouet au secteur du tourisme local. Le premier responsable a répondu favorablement en annonçant, sous des applaudissements nourris et à la grande satisfaction des élus locaux, l'ouverture de deux axes routiers, le premier vers El-Bnoud sur 158 km et le second vers El-Abiodh sur 154 km.
Cette Z.E.T. est constituée de placettes et d'espaces verts, d'un centre de loisirs doté de cabanons et enfin d'une piscine. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, le chef-lieu de daïra, qui est en même temps le seul chef-lieu de commune, vient de décrocher une seconde enveloppe financière de 15 milliards de centimes, retenue dans le cadre du projet de développement de l'agriculture saharienne, de 100 autres logements ruraux supplémentaires et l'inscription d'un nouveau lycée pour la prochaine rentrée scolaire, en sus d'une autre rallonge financière de 1,5 milliard de centimes pour le P.C.D. 2011. Une véritable aubaine pour les élus et responsables locaux méritants et exemplaires à plus d'un titre qui ont réussi à hisser cette ville à la première place du podium, en travaillant en parfaite symbiose et en donnant le meilleur exemple de sérieux dans la gestion des affaires de la collectivité locale. C'est ce qui a été à maintes reprises rapporté par les différents représentants du mouvement associatif lors de leur rencontre avec le wali.
Boussemghoun mérite bien une échappée belle, car l'hospitalité légendaire de ses habitants, ses plats traditionnels raffinés ne laissent personne indifférent.
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Posté Le : 02/04/2014
Posté par : gerryville
Ecrit par : par Hadj Mostefaoui
Source : Le Quotidien d'Oran