Algérie

Boussedah : Sans eau, tout va mal


Depuis le mois de février, Boussedah, un quartier situé à 30 km d'Arris, sur le chemin menant vers Biskra, connaît un manque d'eau important. L'équipement de forage qui répondait aux besoins de la population, est en panne. Les agriculteurs, malgré leurs faibles revenus, en ont assuré le bon fonctionnement, sachant qu'il exige l'utilisation de combustible propre et un entretien vigilant. En remontant le temps, cela fait maintenant 9 ans que ce forage a été réalisé conformément aux instructions du ministre de l'Agriculture lors de son passage dans la région en fin 2000. C'est une ancienne source qui a été transformée en forage ; la mise en place de ce projet a donné plus de motivation aux habitants qui se sont impliqués dans les activités de développement de leur région. En 2001, une association « Hihamamine n Boussedah », dédiée à ce projet, a été créée par les agriculteurs de Boussedah. Près de 350 ha sont irrigués par le biais de ce forage qui a redonné la vie aux vergers, lesquels étaient sur le point de disparaître.En outre, les habitants de la région ne manquaient pas d'eau potable, tout le monde était bien servi, même ceux des trois centres voisins. Depuis cette fameuse panne, Boussedah ressemble à une zone sinistrée ; les habitants et les agriculteurs, dont le nombre dépasse les 150, en souffrent. Les vergers commencent à dépérir, des femmes et des enfants se ruent sur les sources voisines en quête d'eau potable. Les membres de l'association se sont rapprochés des autorités compétentes, demandant une intervention rapide pour mettre fin au calvaire que subissent les habitants depuis cette panne. Ils ont expliqué que l'équipement du forage, notamment une pompe Diesel, posera toujours problème ; selon eux, la solution la plus commode et la plus rentable pour la mise en marche du forage, est une pompe électrique d'irrigation, laquelle a une durée de vie plus longue et qui ne nécessite que très peu ou pratiquement pas d'entretien. L'APC d'Arris s'est portée volontaire en promettant de verser une quote-part de 15 % de la somme du devis établi par la Sonelgaz, fixée à plus de 400 millions de centimes. Malheureusement, cette participation n'est pas suffisante pour résoudre le problème, et les habitants de Boussedah, dans l'incapacité de couvrir les frais, en appellent de manière urgente aux autorités compétentes pour leur venir en aide.
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