Bouslimani (USMH) : «La relégation ne signifie pas la mort du club pour autant»

Le relégation de l'USM El Harrach, devenue officielle à l'issue de la 28e journée de Ligue 1 Mobilis de football, clôturée ce vendredi et ayant vu les Jaune et Noir s'incliner à domicile face à la JS Saoura (3-2) «ne signifie pas la mort du club pour autant», a assuré le dirigeant Djafar Bouslimani.«A quelque chose malheur est bon comme on dit. Donc, aussi amère soit-elle, cette relégation ne signifie pas la mort du club pour autant. On va commencer par tirer des leçons de ce qui a conduit l'USMH à cette catastrophe, puis on va s'en servir pour essayer de rebondir», a promis le responsable harrachi. Bouslimani considère cette descente en Ligue 2 Mobilis comme une «conséquence logique» après tous les problèmes qui ont secoué le club depuis l'entame de la saison, en espérant qu'à l'avenir, ils ne reviendront plus «affecter la bonne marche» de l'USMH. Le dirigeant harrachi n'a pas manqué de fustiger au passage l'arbitre Aouina, ayant accordé deux penalties à la JS Saoura au cours de cette 28e journée et qui ont été transformés respectivement par Djallit (23') et Bourdim (85'). «La Saoura possède une bonne équipe et elle n'avait pas besoin de l'aide de l'arbitre pour gagner ce match», estime Bouslimani, ajoutant que «sans ces deux penalties, l'USMH l'aurait sans doute emporté», ce qui aurait «préservé ses chances de maintien». Le dirigeant harrachi a tenu à préciser cependant qu'il «ne met pas la relégation du club entièrement sur le dos de l'arbitre», car «conscient que l'USMH a payé ses erreurs sur l'ensemble de la saison». Les Jaune et Noir rejoignent ainsi l'USM Blida, qui fut le premier club de Ligue 1 Mobilis à être officiellement relégué en palier inférieur, en attend de connaître le troisième et dernier infortuné, qui sera peut-être connu dès la prochaine journée.