Algérie

Bousfer



Bousfer
Un seul puits reste insuffisant pour répondre aux besoins des cultivateurs qui ont demandé qu'un système d'irrigation soit réalisé dans cette commune à vocation agricole.Le manque d'eau d'irrigation dans la localité de Bousfer risque d'avoir des incidences sur la culture des produits agricoles dont la tomate. De nombreux fellahs ont dénoncé ce déficit qui entrave la production maraichère. Un seul puits reste insuffisant pour répondre aux besoins des cultivateurs qui ont demandé qu'un système d'irrigation soit réalisé dans cette commune à vocation agricole.L'interdiction du forage des puits par arrêté du wali, toujours en vigueur, a freiné toute tentative de recherche d'eau par le recours à de nouveaux puits. La collecte d'eau par citerne a été abandonnée par les agriculteurs à cause de son coût très élevé. Beaucoup de fellahs ne disposant pas de moyens financiers conséquents pour s'équiper en matériel hydraulique, la culture des maraichères, très prisée dans la région, n'a pu être délaissée malgré cet épineux problème d'eau.Au déficit en eau qui risque de limiter la production agricole, se greffent d'autres contraintes qui enveniment le développement du secteur alors que des directives sont données par le gouvernement pour la relance. Il s'agit, selon ces cultivateurs du problème de transport et du manque de moyens pour l'emblavement des parcelles cultivables. L'ensemble des fellahs ne dispose ni de tracteurs, ni de camions pour transporter leurs produits vers le marché de la ville.Les tracteurs sont loués au même titre que les camions de transport, autant de frais supplémentaires auxquels les agriculteurs de Bousfer ne peuvent plus faire face. La direction de l'hydraulique de la wilaya d'Oran rassure, pour sa part, qu'un programme est mis en place pour l'irrigation de toute cette zone. Les agriculteurs doivent se constituer en associations et délimiter le circuit où les différentes conduites doivent être installées. Rappelons, par ailleurs, que les autorités locales prévoient l'irrigation de 600 hectares de cultures maraichères et d'arbres fruitiers avec des eaux traitées.




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