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Bourses
Les Bourses européennes ont fini en ordre dispersé mardi, manquant d'élan tandis que la situation politique américaine reste suivie de près.Selon Milan Cutkovic, de la société AxiTrader, "il y a un net manque d'impulsions et la retenue des investisseurs signale que beaucoup s'attendent à une correction du marché". Les analystes regardaient avec circonspection la situation à Washington où, dernière polémique en date, le président américain Donald Trump se défend d'avoir divulgué des renseignements secrets au chef de la diplomatie russe."C'est un facteur qui pourrait nous ramener aux années Nixon quand l'économie progressait bien mais où la persistance de problèmes politiques avait entamé la confiance des investisseurs", a commenté Peter Cardillo de First Standard Financial dans une note, jugeant que cela poussait à la "prudence". L'Eurostoxx 50 a terminé stable (-0,01%)A Paris, l'indice CAC 40 a cédé 0,21%, à 5.406,10 points.Les valeurs de l'énergie ont bénéficié de la nomination au poste de Premier ministre d'Edouard Philippe, ex-directeur des affaires publiques du groupe nucléaire Areva entre 2007 et 2010. EDF a pris 7,08% à 9,74 euros, Engie 2,31% à 13,73 euros, et Direct Energie 7,93% à 43,98 euros.Renault a perdu 1,14% à 87,73 euros et Peugeot 0,34% à 19,22 euros, le marché automobile européen chutant en avril de 6,6% sur un an. SFR (-3,80% à 30,92 euros), a été pénalisé par sa sortie de l'indice boursier international MSCI.ADP (+1,54% à 131,80 euros) a bénéficié d'une progression du trafic en avril. AB Science a dévissé de 27,88% à 11,10 euros après deux séances de suspension volontaire, l'ANSM ayant décidé l'interruption de ses études cliniques en France.A Londres, l'indice FTSE-100 a gagné 0,91% à 7.522,03 points, finissant pour la première fois au-dessus de 7.500 points, grâce aux valeurs minières.Rio Tinto a pris 2,68% à 3.100,50 pence, Anglo American 1,40% à 1.089,50 pence et Antofagasta 1,96% à 807 pence.Les pétrolières ont fini en hausse: BP (+1,09% à 469,25 pence) et Royal Dutch Shell (+1,11% à 2.228,50 pence).Le géant des télécoms Vodafone a bondi de 3,96% à 219,45 pence malgré une lourde perte annuelle, cependant moins dramatique que prévu. A l'inverse, la compagnie aérienne EasyJet a décroché de 7,25% à 1.215 pence après avoir fait état d'une grosse perte semestrielle.Le groupe de services financiers Hargreaves Lansdown a plongé de 8,50% à 1.324 pence, alors que Vanguard, concurrent américain, veut proposer directement ses fonds aux petits investisseurs britanniques.A Francfort, l'indice DAX a terminé en très léger repli de 0,02% à 12.804,53 points, les deux-tiers de ses 30 valeurs reculantLe secteur de l'automobile a souffert: BMW (-0,76% à 86,69 euros), Daimler (-0,54% à 68,78 euros), Volkswagen (-0,69% à 143,35 euros) et Continental (-1,04% à 205,50 euros).Les plus fortes baisses ont été BASF (-1,15% à 87,33 euros) et Linde (-1,48% à 166,95 euros).Le sidérurgiste ThyssenKrupp a en revanche pris 4,12% à 22,49 euros, sur une recommandation. Le chimiste Bayer a gagné 1,34% à 117,60 euros, profitant d'une note positive d'analyste.A Amsterdam, l'indice AEX a fini quasi-stable (+0,07%) à 535,76 points.Le spécialiste de la sécurité numérique Gemalto a grimpé de 1,72% à 53,80 euros et le groupe de technologies Galapagos de 1,44% à 81,24 euros.La banque ABN Amro a perdu 1,71% à 24,38 euros et le groupe chimique et pharmaceutique DSM 1,54% à 67,17 euros.A Bruxelles, l'indice BEL 20 a cédé 0,32% à 4.010,58 points, la banque KBC perdant 1,93% à 67,90 euros.Parmi les hausses, le groupe de technologies Galapagos a gagné 1,44% à 81,24 euros et le pharmacien UCB 1,13% à 77,98 euros.A Madrid, l'indice IBEX a pris 0,22% à 10.982,4 points, grâce au secteur de l'énergie.Iberdrola a gagné 1,61% à 6,87 euros, Endesa 1,41% à 21,18 euros, Gas Natural 1,05% à 21,75 euros et le pétrolier Repsol 1,22% à 14,98 euros.La plus forte progression a été le distributeur Dia (+2,22% à 5,47 euros). Parmi les banques CaixaBank a pris 1,12% à 4,33 euros mais Banco Popular, en discussion avec plusieurs groupes en vue d'un éventuel rachat, a lâché 1,13% à 70 centimes.A Milan, l'indice MIB a pris 0,38% à 21.788 points.Hera a gagné 2,47% à 2,902 euros, suivi par Enel (+2,41% à 4,682 euros) et Atlantia (+1,69% à 25,23 euros). Prysmian a été la lanterne rouge (-1,74% à 24,91 euros).Séance en berne également pour Bper Banca (-1,65% à 4,78 euros) ou Buzzi Unicem (-1,37% à 23,69 euros), ou Salvatore Ferragamo (-1,26% à 29 euros).A Lisbonne, l'indice PSI 20 a perdu 0,92% à 5.195,57 points, la banque BCP dégringolant de 3,53% à 21 centimes d'euro.Le groupe diversifié Sonae a reculé de 1,87% à 95 centimes d'euro et le groupe de télécommunications NOS a cédé 1,27% à 5,43 euros.A l'inverse, le producteur de liège Amorim a progressé (+0,84% à 11,34 euros). Wall Street finit peu changéeLa Bourse de New York a fini sur une note indécise mardi, le Dow Jones et la S&P 500 subissant une infime perte à la suite d'une série d'indicateurs jugée mitigée tandis que le Nasdaq Composite a terminé à un niveau record grâce à la bonne tenue des valeurs technologiques.L'indice Dow Jones a cédé 0,01%, soit 2,19 points, à 20.979,75. Le S&P-500, plus large, a perdu 1,65 point, soit 0,07%, à 2.400,67. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 20,20 points (+0,33%) à 6.169,87.L'indice S&P des valeurs technologiques a affiché la plus forte hausse sectorielle du jour, avec un gain de 0,50%, grâce notamment à la progression de 2,01% à 69,41 dollars du titre Microsoft, meilleure performance du Dow Jones.En cumulant les capitalisations boursières d'Apple, d'Alphabet, de Microsoft, d'Amazon.com et de Facebook, on s'approche d'une valorisation de quelque 2.900 milliards de dollars (2.616 milliards d'euros).Derrière le compartiment technologique, seules les financières (+0,17%) ont terminé dans le vert, les "utilities" ayant subi la plus forte baisse avec un recul de 0,80%La production industrielle a augmenté en avril aux Etats-Unis à son rythme le plus soutenu depuis trois ans grâce notamment au secteur automobile, ce qui permet de penser que la croissance rebondit au deuxième trimestre, après un premier trimestre atone.En revanche, les mises en chantier ont reculé de manière inattendue le mois dernier en raison d'une baisse continue de la construction d'immeubles et d'un modeste rebond des projets de maisons individuelles, ce qui témoigne d'un ralentissement de la reprise du marché immobilier.En tenant compte de ces données, la Fed d'Atlanta table désormais sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 4,1% au deuxième trimestre en rythme annualisé, contre une projection de 3,6% datant de la semaine dernière.Sur les trois premiers mois de l'année, la croissance américaine était ressortie à 0,7% en rythme annualisé, soit son rythme de progression le plus lent en trois ans. L'agenda de TrumpAu vu des sommets où évolue Wall Street, les investisseurs craignent un essoufflement de l'élan haussier, se disant que les polémiques politiques à répétition risquaient de détourner le président américain Donald Trump des promesses qui ont porté le marché action depuis sa victoire à l'élection présidentielle du 8 novembre, à savoir surtout dérégulation, baisse des impôts et hausse des dépenses d'infrastructures. Donald Trump a dévoilé des informations classifiées au ministre russe des Affaires étrangères sur une opération préparée par l'Etat islamique (EI), lors d'une rencontre organisée la semaine dernière à la Maison blanche, ont déclaré deux responsables américains. Le compartiment énergétique est reparti à la baisse dans la foulée de la rechute des cours du brut. Ces derniers reculaient même de plus de 1% après la clôture de Wall Street, en réaction à des données de l'American Petroleum Institute (API) montrant une hausse inattendue des stocks d'or noir aux Etats-Unis.Le dollar reculait de 0,7% face à un panier de devies internationales sous le coup à la fois des données relatives aux mises en chantier et des nouvelles turbulences politiques à Washington.Cela a notamment profité aux cours de l'or, en hausse de 0,5%, tandis que le prix des emprunts du Trésor à 10 ans n'a guère bougé.Du côté des valeurs individuelles, le titre Advanced Micro Devices a bondi de 11,65% à 12,75 dollars, après que le fabricant de semi-conducteurs a organisé ce mardi sa première journée analystes financiers en deux ans.L'action Pfizer, poids lourd de la cote, a perdu 1,57% à 32,60 dollars après que Citigroup a abaissé de neutre à vendre sa recommandation sur le géant pharmaceutique.Le titre Staples a également tiré le S&P 500 vers le bas, avec un recul de 3,54% à 8,99 dollars, dans la foulée de l'annonce par le fournisseur d'équipements pour bureaux d'un chiffre d'affaires trimestriel inférieur aux attentes des analystes financiers.Toujours du côté des résultats, l'action Home Depot a progressé de 0,59% à 158,26 dollars, après que la première enseigne mondiale de bricolage et d'aménagement intérieur a annoncé un bénéfice et des ventes à périmètre comparable supérieurs aux attentes.


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